Commentaire de Joseph Benson
Matthieu 12:11-13
Et il a dit qu'il pourrait montrer leur déraison, et les réfuter par leur propre pratique: Quel homme qui aura
Ou, qui, s'il n'a qu'une brebis, qui le jour du sabbat tombera dans une fosse , et elle risque d'y périr, ne la saisira pas , &c.
L'accent de la question n'est pas de supposer qu'un homme n'a qu'un mouton, mais un seul qui tombe dans une fosse ; et pourtant, pour la valeur comparativement faible de celui-là, il n'hésitait pas à entreprendre le travail de l'aider le jour du sabbat. Combien alors un homme vaut-il mieux qu'un mouton ? Comme s'il avait dit : Si la considération que vous avez pour la vie de votre bétail vous porte à faire des travaux serviles le jour du sabbat, pour la conservation d'un seul mouton, la charité devrait bien plutôt vous inciter à travailler pour la conservation d'un semblable. créature, bien que le bon office soit fait le jour du sabbat. C'est pourquoi il est permis de bien faire Pour sauver une bête, bien plus un homme, ou pour accomplir l'un des beaux actes de miséricorde et de charité le jour du sabbat.Notre-Seigneur, ayant parlé comme ci-dessus, selon saint Marc 3:5 , regarda autour d'eux avec colère , avec une sainte indignation contre leur méchanceté, s'affligeant de la dureté de leur cœur , de leur stupidité et de leur impénitence, et de cette condamnation et cette ruine qu'il savait qu'ils s'attiraient ainsi, ainsi que pour l'effet pernicieux que leur conduite aurait sur les autres.
Mais en même temps qu'il témoignait son mécontentement contre les pharisiens, il soulageait et réconfortait l'infirme, en lui disant : Étends ta main , et, une puissance divine accompagnant la parole, il l'étendit aussitôt, et, dans un instant, il se fit sonner comme l'autre. Les évangélistes n'en disent pas plus ; mais laissent leurs lecteurs imaginer l'émerveillement et l'étonnement des nombreux spectateurs, et la joie de l'homme qui avait recouvré l'usage d'un membre si nécessaire.