Commentaire de Joseph Benson
Matthieu 17:3,4
Et voici Pour augmenter la grandeur et la solennité de la scène; il leur apparut, c'est-à -dire aux disciples aussi bien qu'à Jésus ; Moïse et Élie Luc dit, deux hommes, qui étaient Moïse et Élie , et Marc, Élie avec Moïse. Moïse, le grand législateur des Juifs, et Elie, qui avait été un restaurateur et un défenseur des plus zélés de la loi, apparurent dans les gloires de l'immortalité, dont les bienheureux ci-dessus sont ornés : parler avec lui Et, selon Luc, de leur conversation était, le décès qu'il devait accomplir à Jérusalem, c'est-à-dire son départ de la vie présente, ou les souffrances et la mort par lesquelles il devait expier le péché, et effectuer la rédemption de l'humanité : un sujet le plus important de tous les autres, et donc le plus approprié pour employer les pensées et les langues de ces personnages illustres, les plus illustres, assurément, qui se fussent jamais réunis sur terre en un même lieu. Mais les trois disciples furent pris d'une somnolence irrésistible et tombèrent dans un profond sommeil.
Ils se réveillèrent cependant assez longtemps pour voir la gloire de Christ et celle des deux hommes qui se tenaient avec lui.Probablement les flots de lumière qui sortaient du corps du Christ, en particulier son visage, et les voix de Moïse et d'Élie parlant avec lui, ont fait une telle impression sur leurs sens qu'ils les ont éveillés. Levant donc les yeux, ils durent être émerveillés au-delà de toute mesure lorsqu'ils virent leur Maître dans la majesté de son état transfiguré, et ses illustres serviteurs, qu'ils pouvaient savoir être Moïse et Élie par révélation, ou par ce qu'ils disaient : ou par les appellations que Jésus leur a données en leur parlant. Peter, en particulier, étant à la fois effrayé et heureux de cette vue glorieuse, était dans la plus grande confusion. Néanmoins, l'empressement de son tempérament l'incita à dire quelque chose, et juste au moment où Moïse et Elie s'éloignaient de Jésus, il dit : Seigneur, il est bon que nous soyons iciAlors sans doute ils l'ont trouvé. Tant avant qu'après cette transfiguration, ils ont eu de nombreuses saisons rafraîchissantes avec leur Maître, ont entendu de nombreux sermons ravissants et ont vu de nombreux miracles merveilleux ; pourtant nulle part et nulle part ailleurs que celle-ci, n'ont-ils jamais entendu dire : Il est bon que nous soyons ici. Pierre s'imaginait sans doute que Jésus avait maintenant assumé sa propre dignité ; qu'Elias était venu, selon la prédiction de Malachie ; et que le royaume était enfin commencé.
C'est pourquoi, dans la première hâte de ses pensées, il proposa de fournir un logement à Jésus et à ses augustes serviteurs, dans l'intention, peut-être, d'amener le reste des disciples, avec la multitude, de la plaine d'en bas, pour contempler sa gloire incomparable. Il pensait que c'était mieux pour son Maître que d'être tué à Jérusalem. Il dit donc : Si tu veux, faisons ici trois tabernacles , dit-il, trois et non six , parce que les apôtres désiraient être avec leur maître. C'étaient des paroles d'une surprise ravie et, comme le fait remarquer Mark, très inappropriées. Mais, peut-être, peu dans une circonstance aussi étonnante auraient pu être parfaitement maîtres d'eux-mêmes.