Et lorsqu'il eut réuni tous les grands prêtres. Cette expression devait être destinée à comprendre non seulement le grand prêtre pour le moment, et son adjoint, avec ceux qui avaient auparavant exercé cette fonction, mais aussi les chefs des vingt-quatre cours, ainsi que toute autre personne d'une éminence particulière dans le sacerdoce, sens dans lequel Josèphe utilise le mot, Antiq. lib. 20. casquette. 8. ( Apocalypse 6 ,) § 8, p. 973. Les scribes du peuple Il semblerait, d'après Esdras 7:11 ; 1 Chroniques 24:6 ; 2 Chroniques 34:13, qu'ils appartenaient uniquement à la tribu de Lévi, de même que les prêtres ou les Lévites. Comme leur fonction consistait à transcrire et à préparer des copies au net de la loi de Moïse et d'autres parties de l'Ancien Testament (un travail très nécessaire avant l'invention de l'imprimerie), ils sont devenus, bien sûr, bien familiarisés avec les Écritures, et étaient ordinairement employé à les expliquer au peuple : d'où le chef d'entre eux s'appelait docteurs de la loi. Eux, ou du moins certains d'entre eux, avec les principaux sacrificateurs et les anciens, constituaient le sanhédrim, ou grand conseil de la nation.

Mais dans ce lieu, quand aucune affaire publique ne devait être faite, mais que seules les prédictions des anciens prophètes devaient être sondées par ceux qui étaient censés surpasser les autres dans leur connaissance, il ne semble pas qu'aucune loi fixe et légale le conseil fut convoqué ; mais seulement qu'une réunion extraordinaire de savants fut convoquée par le roi, afin qu'ils pussent juger de la question des sages. Il leur demanda où le Christ, c'est-à-dire le Messie promis, devait naître. Les sages n'avaient rien dit au sujet du Christ ou du Messie, mais seulement d' un roi ou du roi des Juifs. Mais Hérode conçut bientôt que ce roi des Juifs qui était né devait être le Messie promis au Psaume 2 .;Daniel 9 .; et donc désirait connaître d'eux le lieu de sa naissance, selon leurs traditions reçues, et le sens des prophéties de l'Écriture.

Mais il faut bien remarquer qu'il faut comprendre Hérode comme s'interrogeant, non sur un événement qu'il considère comme déjà arrivé, mais sur une affaire encore future et incertaine. Car bien qu'il comprît des sages que la naissance du Messie avait déjà eu lieu, il cacha cependant sa connaissance de cela, et tout son dessein, aux Juifs. Il est facile d'observer à quel point toute cette histoire implique qu'une attente générale du Messie prévalait maintenant : et il est clair qu'Hérode, dans un sens, croyait à la fois les Écritures juives et que la naissance du Messie y était prédite. Et pourtant, qui découvrait le comble de la folie, aussi bien que de l'impiété et de la cruauté, il s'ingéniait à le détruire ! pour détruire celui dont la naissance, le règne et la gloire, Dieu dans sa parole, croyait-il, avait infailliblement prédit !

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