Alors celui qui avait reçu les cinq talents alla faire du commerce, etc. Ainsi les serviteurs du Christ doivent considérer les dons ou les talents qu'ils ont reçus, soit par nature, soit par grâce, comme leur étant confiés dans le seul but de servir Dieu et leur génération avec l'usage d'eux ; et leur a fait cinq autres talentsAinsi celui qui s'efforce d'employer les dons de Dieu selon le dessein de celui qui les donne, est sûr de les trouver accrus ; et qu'à la fois parce que l'exercice de tout pouvoir ou capacité, don ou dotation, a une tendance naturelle à l'augmenter, et parce que la bénédiction divine ne manque jamais de couronner la diligence humaine, lorsque cette diligence est utilisée dans la crainte de Dieu, dans l'obéissance à sa volonté, et avec un seul œil sur sa gloire. "Celui qui ne vit pas uniquement pour son propre profit", dit Théophylacte, "mais qu'il ait de la prudence, ou des richesses, ou du pouvoir, ou quelque influence ou art qu'il ait, s'efforce par là de servir et d'être utile aux autres, αυτω, c'est l'homme qui double ce qui lui est donné. De même celui qui en avait reçu deux , &c.

Il alla immédiatement faire du commerce avec les talents qu'il avait reçus, et son amélioration était dans la même proportion ; il en a gagné deux autres. Mais celui qui en avait reçu était mécontent, probablement, de n'en avoir plus reçu, ou d'être saisi d'une crainte servile, sans même essayer de faire un usage convenable ou d'améliorer son talent ; alla creuser la terre , &c. Enfouit son talent, au lieu de l'employer selon le dessein de son maître, qui le lui avait confié. Il ne l'a pas mal dépensé ou mal employé ; ne l'a pas détourné ni gaspillé, mais il l'a cachéil. Nous avons ici la caractéristique d'un serviteur paresseux, de celui qui a reçu de Dieu un excellent don, et qui pourtant le laisse rester inutile et sans emploi, et donc sans amélioration ; comme l'argent mis dans un sac, qui, s'il est correctement utilisé et dispersé, peut être d'un grand avantage, aussi bien pour le possesseur que pour les autres, mais alors qu'il est ainsi enfermé, est à la fois inutile pour le propriétaire et pour tous les autres.

Et le péché de ce serviteur paresseux était fortement aggravé en ce que le talent qui lui était confié n'était pas le sien ; il cachait l'argent de son seigneur. Si cela avait été le sien, il aurait pu demander : N'est-il pas permis pour moi de faire ce que je veux avec le mien ?mais, en vérité, quels que soient les capacités et les avantages que possèdent les hommes, en tant que créatures et serviteurs du Dieu vivant, ils ne leur appartiennent pas : ils n'en sont que les intendants, et doivent rendre compte à leur seigneur, dont ils sont les biens. C'était, d'ailleurs, une aggravation de la paresse de ce domestique, que ses compagnons de service étaient occupés et réussis dans le commerce ; leur zèle et leur assiduité auraient dû provoquer le sien ; et, poussé par leur exemple, il aurait dû faire de même. Ce sera une grande aggravation de l'offense des professeurs paresseux, qui ont laissé les dons de Dieu ne pas être améliorés, que leurs compagnons de service aient, avec les mêmes moyens et les mêmes opportunités, agi avec la fidélité requise, et gagné à les talents leur confièrent un accroissement suffisant pour obtenir l'approbation et les applaudissements de leur Seigneur. Lecteur, es-tu donc paresseux ? Enterrez-vous le talent que Dieu vous a prêté ?

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