Commentaire de Joseph Benson
Matthieu 26:33-35
Pierre répondit et dit Selon Luc 22:31 , notre Seigneur avait averti Pierre avant qu'ils ne quittent la maison, d'un violent assaut qui serait fait contre lui par Satan; et lorsque Pierre déclara qu'il était prêt à aller avec Christ en prison et à la mort , Christ l'avait averti qu'il serait vaincu par la tentation et qu'il tomberait. Pierre, donc, se rappelant maintenant ce que le Christ lui avait dit auparavant, et étant de nouveau attristé de trouver son Maître entretenant encore de telles pensées à son sujet, la véhémence de son humeur l'empressa de se vanter une seconde fois de son attachement courageux et étroit à Jésus. Il répondit : Bien que tous les hommes soient offensés, &c. Dans cette protestation, Pierre était sans doute sincère. Néanmoins, il était grandement à blâmer pour ne pas avoir prêté l'attention voulue aux prédictions répétées de son Maître sur sa chute ; pour la préférence qu'il s'est donnée au-dessus de ses frères ; et pour s'appuyer sur ses propres forces, au lieu de demander l'aide de celui dont dérive toute la suffisance humaine.
C'est pourquoi, pour lui faire sentir l'orgueil de son cœur, sa confiance en soi et sa sécurité charnelle, dont Jésus savait qu'ils produiraient inattention et négligence de la prière, il jugea bon de l'avertir à nouveau de son danger, et en termes plus forts, disant , En vérité, cette nuit, avant le chant du coq Ou plutôt, avant le chant du coq , c'est-à-dire avant trois heures du matin, l'heure habituelle du chant du coq ; bien qu'on ait entendu un coq chanter une fois après le premier reniement de son Seigneur par Pierre. Peter Cependant, pas convaincu de sa faiblesse, ou que n'importe quelle tentation pourrait le rendre coupable d'une conduite si basse, a dit avec encore plus de confiance et de véhémence ; Même si je devrais mourir avec toi, je ne te renierai pasEt, sans doute, c'est ce qu'il pensait. De même dirent tous les disciples. Ils se joignirent tous à Pierre pour professer leur ferme résolution de souffrir la mort, plutôt que de renier leur Maître ; pourtant l'événement était exactement comme Jésus l'avait prédit, et il savait d'avance qu'il le serait certainement ; néanmoins telle était sa tendresse, qu'il n'aggraverait pas leur péché en faisant aucune réponse. De cette circonstance nous apprenons combien les hommes sont souvent ignorants d'eux-mêmes, et que pour être pieux et vertueux, il ne suffit pas de former les résolutions les plus fortes.