Le gouverneur a dit, pourquoi ? quel mal a-t-il fait ? Une bonne question à poser avant de censurer tout discours commun, bien plus à poser à un juge, avant qu'il ne prononce une condamnation à mort. C'est beaucoup pour l'honneur du Seigneur Jésus que, bien qu'il ait souffert comme un malfaiteur , ni son juge ni ses procureurs n'aient pu constater qu'il avait fait du mal. Avait-il fait du mal contre Dieu ? Non : il faisait toujours les choses qui lui plaisaient. En avait-il fait contre le gouvernement civil ? Non : comme il l'a fait lui-même, il a appris aux autres à rendre à César ce qui était à César. En avait-il fait contre la paix publique ? Non : il n'a pas lutté ni pleuré , pas plus que son royaume de ce monde.

Avait-il fait du mal à certaines personnes ? Qui avait-il fraudé ou blessé d'une autre manière ? Pas un : si loin de là, qu'il allait sans cesse faire le bien. Mais ils pleuraient encore plus , QU'IL SOIT CRUCIFIÉ. Ils ne vont pas montrer le mal qu'il a fait, mais, à tort ou à raison, il doit être crucifié. Abandonnant toutes prétentions à la vérité des prémisses, ils résolurent de tenir ferme la conclusion, et ce qui manquait d'évidence à rattraper en clameur.

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