Commentaire de Joseph Benson
Matthieu 5:23
Par conséquent, &c. « Parce que les hommes sont très susceptibles de tomber dans une colère téméraire et d'exprimer leur colère par des discours méprisants et des noms injurieux, pensant qu'il n'y a pas de péché dans ces choses, ou peu, et que la compensation peut facilement être faite pour eux par des actes de dévotion, Jésus déclare que l'expiation ne doit être faite pour ces offenses par aucune offrande, aussi coûteuse soit-elle, et prescrit donc le repentir immédiat et la réparation comme seuls remèdes. Il insista particulièrement sur la réparation, nous assurant que, à moins qu'elle ne soit faite, Dieu n'acceptera pas le culte de tels coupables, étant infiniment plus satisfait du repentir que des sacrifices, ou du culte extérieur de toute sorte, si spécieux que puissent paraître ces devoirs dans l'œil des compréhensions vulgaires. Vaine est donc leur présomption,l'injustice , par des actes de dévouement. " Macknight. Si tu apportes ton cadeau à l'autel Cependant coûteux et gratuit ; et là tu te souviens de ce que tu ne te souvenais pas auparavant ; que ton frère a quelque chose contre toi Sur l'un des comptes précédents, pour toute parole de reproche ou de méchanceté, ou action préjudiciable : ne te contente pas d'un secret, et, peut-être, d'un dessein trompeur que tu veuilles plus tard accommoder l'affaire, mais apportez-le à un problème immédiat.
Laisse là ton don devant l'autel Entre les mains de ceux qui y exercent leur ministère : car ni ton don ni ta prière n'expieront ton manque d'amour et ta conduite injurieuse, mais ceux-ci feront de tes dévotions et de tes oblations une abomination devant Dieu. Va ton chemin Ne laisse pas de côté les pensées d'adorer Dieu, parce que tu n'es pas dans un état convenable, mais prépare-toi à son adoration sans délai. Réconcilie-toi avec ton frère, puis viens offrir ton cadeau, que tu pourras ensuite espérer joyeusement que Dieu acceptera de ta main. Philon, ( de Sacrif., p. 844,) expliquant la loi de l'offrande pour le délit, nous dit: "Quand un homme avait blessé son frère, et, se repentant de sa faute, l'a volontairement reconnu, (auquel cas, la restitution et le sacrifice étaient requis), il devait d'abord restituer, puis entrer dans le temple, présenter son sacrifice et demander pardon. Ceci illustre grandement le texte, d'autant plus que notre Seigneur suppose, dans ce cas, non pas un sacrifice pour le délit, mais un don volontaire, présenté devant l'autel ; et pourtant déclare que cela ne sera pas accepté tant qu'il y aura une conscience d'avoir fait du tort à un frère, et de ne pas lui avoir fait réparation.