Commentaire de Joseph Benson
Matthieu 8:1
Lorsqu'il était descendu de la montagne où il avait prononcé le discours divin contenu dans les chapitres précédents ; de grandes multitudes le suivirent jusqu'à la ville vers laquelle il se rendit, désireux, probablement, de recevoir davantage d'instructions de sa part, ou d'assister à l'accomplissement de certains de ses actes miraculeux. Et voici qu'arriva un lépreux. Les lèpre, dans ces pays, étaient rarement guérissables par des moyens naturels, pas plus que la paralysie ou la folie. C'est probable, bien que ce lépreux ne se mêle pas au peuple : il avait entendu Notre-Seigneur de loin. Et l'a adoré C'est- à -dire s'est agenouillé ou est tombé devant lui; en disant : Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifierSans doute, il avait vu ou été informé de quelques-unes des guérisons miraculeuses que le Christ avait opérées. Jésus étendit la main et le toucha. Bien que les lèpre fussent la plus nauséabonde de toutes les maladies du corps humain, et la plus contagieuse, à tel point que la simple vue d'un lépreux ne pouvait manquer d'éveiller le dégoût chez tous ceux qui le regardaient. ; néanmoins Jésus, avec une grande douceur, s'approcha et toucha cet homme, et, au lieu d'être souillé en le touchant, nettoya le lépreux de son toucher, et le renvoya très joyeux à cause de sa guérison, qui le rendit agréable à lui-même. , et lui a redonné accès à la société des hommes.
Immédiatement, sa lèpre fut purifiée Immédiatement lorsque Christ le toucha, et lui dit : Je le ferai, sois pur. Quelle merveille la puissance ainsi déployée ! et combien irrésistible, on pourrait supposer, doit être l'évidence, résultant d'un tel fait, de la mission et de l'autorité divines de la personne qui a exécuté une telle guérison ; qui a restauré, en un instant, à une parfaite solidité, le corps d'un homme couvert de partout avec la maladie la plus répugnante qu'on puisse imaginer ! Observez, lecteur, l'instruction que nous donne ce miracle. Nos âmes sont par nature entièrement envahies par la lèpre du péché, et où pouvons-nous demander de l'aide sinon au pouvoir de guérison et à la grâce régénératrice de ce divin Sauveur ? Et que la maladie soit si profonde, étendue ou invétérée, nous pouvons sûrement adopter les paroles de ce lépreux, et dire :Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. Et nous avons toutes les raisons d'espérer, si nous en faisons la demande, que sa compassion sera émue en notre faveur, et son pouvoir exercé pour notre guérison.