Commentaire de Joseph Benson
Néhémie 13:14
Souviens-toi de moi, ô mon Dieu, concernant ce que j'ai fait d'un cœur droit pour ta maison et ton service, prends plaisir à l'accepter avec grâce, et souviens-toi pour mon bien, selon ta promesse. Néhémie ne recevant aucune récompense, peut-être même pas des remerciements, de ceux au profit desquels il a fait ces choses, il considère Dieu comme son trésorier, et se réfère lui-même et ses actions à sa considération ; non pas dans l'orgueil, ou comme se vantant de ce qu'il avait fait, et encore moins en s'en remettant à sa justice, ou comme s'il pensait avoir fait de Dieu son débiteur, mais dans un humble appel à lui concernant son intégrité et sa pure intention dans tout cela. service, et une attente croyante que Dieu ne serait pas injuste d'oublier son travail et son travail d'amour. Et n'efface pas mes bonnes actions que j'ai faites pour la maison de mon Dieu, &c. Les actions faites pour la maison de Dieu , et les offices de celle - ci , pour le soutien de la religion, et l'encouragement de celle-ci, sont de bonnes actions ; il y a à la fois justice et piété en eux ; à la fois la miséricorde envers les hommes et la piété envers Dieu ; et Dieu se souviendra certainement d'eux, et ne les anéantira pas.
Ils ne perdront en aucun cas leur récompense. Ici encore nous trouvons, (voir Néhémie 5:19,) que Néhémie s'occupait beaucoup des éjaculations pieuses ; et à chaque occasion se tourna vers Dieu, et se confia lui-même et ses affaires à lui. Il réfléchit ici avec réconfort à ce qu'il avait fait pour la maison et le service de Dieu, et cela lui procura une grande satisfaction de penser qu'il avait contribué de quelque manière que ce soit à raviver et à soutenir la religion dans son pays, et à réformer ce qui n'allait pas. De la même manière, la bonté que chacun montre aux ministres et au peuple de Dieu, ainsi que le soin et le travail qu'ils prennent pour aider sa cause, seront rendus dans leur propre sein, dans la joie secrète qu'ils y auront, non seulement par la conscience d'avoir bien fait, mais d'avoir glorifié Dieu, et fait le bien le plus noble, le bien spirituel, aux âmes des hommes.