Commentaire de Joseph Benson
Néhémie 2:3
Que le roi vive à jamais Ma tristesse ne vient pas d'une désaffection envers le roi, pour qui je prie de tout cœur qu'il vive éternellement, mais d'une autre cause. Pourquoi ne serais-je pas triste, alors que le lieu des sépultures de mes pères est dévasté ?Qui par toutes les nations sont considérées comme sacrées et inviolables. Il ne dit pas un mot pour le temple, comme il l'a dit devant un roi païen, qui ne se souciait d'aucune de ces choses. Il y a un respect dû à sa propre patrie, qui ne doit pas s'éteindre par le plaisir ou l'abondance d'un autre. Ce n'est pas une faiblesse d'être profondément affecté des détresses, ou de la mort de nos amis et parents, à quelle distance nous sommes secrets d'eux ; et aucune prospérité dans un autre pays ne peut excuser un homme de ne pas être tellement affligé d'une calamité qui arrive au sien que de ne pas entretenir la gaieté et la gaieté dans son cœur.
Néhémie n'était pas dans une situation médiocre lorsqu'il était échanson d'Artaxerxès, et nous pouvons très raisonnablement supposer, d'après la grâce et la générosité que ce grand roi lui a montrées, qu'il aurait pu avoir n'importe quel honneur ou promotion qu'il aurait demandé dans ce grand et empire florissant ; pourtant, lorsque ce grand roi discerna qu'il y avait de la tristesse dans son visage et en demanda la raison, il ne fit d'autre excuse que celle de Jérusalem dévastée ; et lorsque le roi l'invita si gracieusement à demander quelque faveur digne de son roi. prime, il n'aurait besoin que de la permission et du pouvoir pour aller soulager son pays. Les griefs de l'Église, mais surtout ses désolations, doivent être un chagrin pour tous les braves gens, et une volonté pour tous ceux qui ont le souci de l'honneur de Dieu et qui sont d'un esprit public.