Commentaire de Joseph Benson
Osée 14:5,6
Je serai comme la rosée en IsraëlCes versets contiennent des promesses gracieuses de la faveur de Dieu et de bénédictions sur la conversion d'Israël, représentées par différentes métaphores. Ceux-ci sont d'abord décrits par ce rafraîchissement que les rosées abondantes donnent à l'herbe dans la chaleur de l'été. Et si l'on considère la nature du climat, et la nécessité des rosées dans un pays si chaud, non-seulement pour rafraîchir, mais aussi pour conserver la vie ; si l'on considère aussi la beauté des lis d'Orient, le parfum des cèdres qui poussent sur le Liban, la belle apparence que donnaient les oliviers étalés, la fraîcheur exaltante causée par l'ombre de ces arbres, et l'odeur aromatique exhalée par le cèdres; on comprendra alors en partie la force des métaphores employées ici par le prophète ; mais leur pleine énergie personne ne peut concevoir, jusqu'à ce qu'il ressente à la fois le besoin, et jouit de l'avantage des détails mentionnés, dans ce climat où le prophète a écrit. Voir les XIIe et XIXe de Mgr LowthPrésélection. M.
L'illustration de ce passage par Harmer sera acceptable pour le lecteur. « L'image en général, dit-il, dont se sert ici Osée, est le changement qui s'opère lors de la descente de la rosée de l'automne sur la terre auparavant desséchée, où tout paraissait mort ou mourant ; sur quoi ils deviennent immédiatement vifs et délicieux. Israël, par ses péchés, s'est réduit à un état misérable, honteux, comme celui de la terre, quand il n'y a pas eu de pluie ni de rosée depuis longtemps ; mais Dieu a promis qu'il guérirait leurs retours en arrière et les restaurerait à un état florissant. Le monsieur qui visita la terre sainte à l'automne 1774, trouva alors les rosées très abondantes, ainsi que la pluie, et remarqua surtout, en voyageant de Jérusalem, un parfum très reconnaissant émanant des herbes aromatiques qui y poussaient, comme le romarin, les herbes sauvages thym, baume, & c. Si les herbes parfumées entre Jérusalem et Joppé offraient une odeur si reconnaissante qu'elle engageait cet ingénieux voyageur à la remarquer dans son journal, l'odeur du Liban devait être exquise ; pour Monsieur.
Maundrell trouva la grande rupture dans cette montagne, dans laquelle Canobin est situé, avait « les deux côtés extrêmement raides et hauts, vêtus d'un vert parfumé de haut en bas, et partout rafraîchi avec des fontaines, tombant des rochers, en cascades agréables ; le travail ingénieux de la nature.'“ Ceci illustre suffisamment la clause, Son odeur , c'est-à-dire son parfum, sera comme celle du Liban. Pour illustrer la clause, Il poussera comme le lis, et jettera ses racines comme le Liban, M. Harmer cite un passage du récit du Dr Russell sur l'histoire naturelle d'Alep, vol. 1. c. 3 : « Après les premières pluies de l'automne, les champs jettent partout la jonquille de lys d'automne ; et les quelques plantes qui avaient résisté à l'été poussent maintenant avec une nouvelle vigueur. Les autres arbres du Liban, ainsi que les cèdres, sont admirés des voyageurs à cause de leur taille énorme. Ainsi de la Roque, décrivant son ascension de cette montagne, dit que plus ils avançaient, plus les arbres étaient hauts, qui, pour la plupart, étaient des platanes, des cyprès et des chênes verts.
Et Rauwolff, après avoir mentionné plusieurs espèces d'arbres et d'herbes qu'il y a trouvées, continue ; Mais surtout, et en plus grand nombre, étaient les érables, qui sont grands, hauts, et s'étendent beaucoup avec leurs branches : mais surtout la grosseur du cèdre attire l'admiration. « J'ai mesuré, dit Maundrell, l'une des plus grandes, et je l'ai trouvée de douze mètres six pouces de diamètre, et pourtant saine ; et trente-sept mètres dans l'étendue de ses branches. À environ cinq ou six mètres du sol, il était divisé en cinq branches, dont chacune était égale à un grand arbre. La beauté de l'olivier est fréquemment mentionnée dans les Écritures, et a déjà été observée par nous : voir note sur Psaume 128:3 .