Commentaire de Joseph Benson
Philémon 1:8-9
C'est pourquoi parce que nous sommes si bien assurés de votre disposition bienveillante et de votre disponibilité constante à faire tout le bien en votre pouvoir ; bien que je puisse être très audacieux en Christ, je pourrais prendre une grande liberté en vertu de ma relation avec lui et de l'autorité qu'il m'a donnée ; pour vous enjoindre ainsi qu'aux autres ce qui est convenable, convenable et raisonnable à faire. Pourtant pour l'amour de l'amour , &c. C'est-à-dire, au lieu d'user de mon autorité ; Je t'en supplie plutôt Par cet amour que tu portes aux saints et à moi. De quelle belle manière l'apôtre fait-il allusion à, et abandonne-t-il immédiatement, la considération de son pouvoir de commander, et prie tendrement Philémon d'écouter son ami, son vieil ami,et maintenant prisonnier du Christ ! à Paul, son père spirituel ; Paul, vieilli au service de l'évangile, et maintenant aussi enfermé avec une chaîne pour le prêcher ; considérations qui durent faire une profonde impression sur Philémon, qui, étant lui-même un chrétien sincère, ne pouvait que vouloir gratifier celui qui, au prix d'un travail et d'une souffrance indicibles, avait rendu le plus grand service aux hommes, en leur communiquant les connaissance de Dieu, du Christ et de l'Evangile.