Commentaire de Joseph Benson
Proverbes 17:25,26
Un fils insensé , &c. Cela a été dit auparavant, Proverbes 15:20 , et ailleurs; mais il le répète ici, comme un point important et d'une utilité constante, et comme un motif puissant pour obliger les deux enfants à se conduire avec sagesse et devoir envers leurs parents, car ils ne seraient pas considérés comme contre nature et inhumains, et les parents à éduquer leurs enfants prudemment et religieusement, du moins pour leur propre confort, sinon pour le bien public. Pour punir aussi , &c. La particule aussi , ici, semble avoir un rapport avec la phrase précédente, et impliquer que, comme c'est une chose très mauvaise pour les enfants de causer du chagrin à leurs parents, il en est de même de faire ce qui suit.
Punir les justes n'est pas bon Pour les parents, les princes ou les dirigeants (à qui seul appartient ce pouvoir), punir les hommes innocents et bons, est hautement mauvais et abominable ; ni de frapper les princes pour l'équité, ni de frapper les magistrats, ni de la main ni de la langue, pour l'exécution de la justice, comme le font les condamnés. Mais quelques savants interprètes lisent cette clause, Ni pour que les princes frappent un homme pour l'équité , ou pour avoir fait son devoir, ou ce qui est juste. L'hébreu supportera très bien cette lecture, et elle s'accorde mieux avec la première clause que celle que nos traducteurs ont adoptée. D'ailleurs il appartient proprement aux princes ou magistrats de punir ou de frapper.