Commentaire de Joseph Benson
Proverbes 5:8-14
N'approche pas de la porte de sa maison De peur que tes yeux n'affectent ton cœur, et que ses séductions l'emportent sur toi. De peur que tu ne rendes à ton honneur ta dignité et ta réputation, la force et la vigueur de ton corps et de ton esprit ; aux autres Aux prostituées et à leurs vils serviteurs ; et tes années La fleur de ton âge, et ton temps précieux, à la cruelle À la prostituée, qui, bien qu'elle prétende aimer, pourtant, en vérité, est l'une des créatures les plus cruelles du monde, gaspillant ton domaine et ton corps, sans la moindre pitié, et détruisant ton âme à jamais. De peur que les étrangers ne soient remplis de ta richesse Non seulement les femmes étrangères elles-mêmes, mais d'autres qui sont de mèche avec elles ; et tes travauxRichesse obtenue par tes travaux; dans la maison d'un étranger D'une famille étrangère, dont la maison et la table sont meublées du fruit de tes soins et de tes travaux. Et tu pleures à la fin, pleure amèrement ta folie et ta misère, quand il est trop tard ; quand ta chair et ton corps , ou même ton corps, sont consumés par ces multiples maladies que l'indulgence des convoitises charnelles fait subir au corps ; Et dites : Comment ai-je détesté l'instruction ! Quelle stupidité ai-je été de ne pas envisager tout cela plus tôt ! Combien insensé m'acharné sur ma propre ruine ! Et mon cœur méprisait la réprimande Je suis étonné de penser à quel point j'ai détesté les mises en garde qui m'ont été données pour éviter de telles voies, et les justes reproches que j'ai reçus pour m'y être incliné.
Et n'ai pas obéi à la voix de mes enseignants De mes parents, amis et ministres de Dieu, qui m'ont informé de mon danger, et m'ont fidèlement et opportunément averti de ces méfaits et misères dans lesquels je suis maintenant impliqué. Je suis presque tout le mal que je me suis donné pour suivre mes désirs, qui, dans un court laps de temps, me engagés dans presque toutes sortes de méchanceté, dont le respect de la personne ne se pouvait me retenir, pas même un regard à la congrégation et assemblée du peuple de Dieu.