Commentaire de Joseph Benson
Psaume 103:11-13
Comme le ciel, etc., si grande est sa miséricorde. Tellement au-dessus de nos déserts et de nos attentes, et au-dessus de la miséricorde qu'un homme montre à un autre ; envers ceux qui le craignent Quelle clause il ajoute ici, comme aussi Psaume 103:17 , pour empêcher les hommes d'erreurs et d'abus de la miséricorde de Dieu, et pour renverser les vaines espérances que les pécheurs impénitents fondent là-dessus. Jusqu'à l'est, etc., il a éloigné nos transgressions, la culpabilité de nos péchés, de nos personnes et de nos consciences. Le sens est qu'il les a entièrement pardonnés pour ne plus jamais s'en souvenir. Comme un père pitié, &c. Aucun père ne peut être plus indulgent et plus tendre envers ses enfants qui reviennent, que le Seigneur ne l'est envers ceux qui, par ses châtiments, se réforment au point de craindre ensuite de l'offenser. Ainsi, dans ces trois versets, « nous sommes présentés avec trois des similitudes les plus belles, les plus pertinentes et les plus réconfortantes du monde.
Lorsque nous levons les yeux et contemplons autour de nous la voûte haute et prodigieuse du ciel, encerclant, protégeant, éclairant, rafraîchissant et chérissant la terre, et toutes les choses qui s'y trouvent, nous sommes invités à contempler, dans ce verre, le hauteur incommensurable, l'étendue illimitée, et les influences salutaires de cette miséricorde qui, pour ainsi dire, embrassait la création, et est sur toutes les œuvres de Dieu. Souvent, lorsque nous voyons le soleil se lever dans la mer, et les ténèbres s'envoler devant sa face vers le quart opposé des cieux, nous pouvons voir une image de cette bonté de Jéhovah, par laquelle nous sommes placés dans les régions d'illumination, et nos péchés sont enlevés et éloignés de sa vue. Et, pour que nos cœurs aient toujours confiance en Dieu, il est représenté comme portant envers nous la tendre et tendre affection d'unPère , toujours prêt à nous défendre, à nourrir et à pourvoir à nos besoins, à nous supporter, à nous pardonner et à nous recevoir dans les bras paternels de l'amour éternel. Horne.
« On croirait impossible, dit un autre éminent divin, si l'expérience quotidienne ne nous convainquait du contraire, que les créatures humaines soient indifférentes à un tel amour, et ingrates envers un bienfaiteur si soucieux ! Pour ma part, je ne peux pas concevoir qu'il soit possible qu'un cœur ne soit ni affecté ni influencé par une composition comme celle-ci devant nous. »