Commentaire de Joseph Benson
Psaume 128:3
Ta femme sera comme une vigne féconde « Il te bénira aussi dans ta femme, et la rendra aussi féconde que la vigne, qui s'étend, chargée de grappes pleines, sur tous les côtés de ta maison ; et aussi dans tes enfants pleins d'espoir, qui grandiront et fleuriront comme les jeunes plants d'olivier qui sont plantés dans ta tonnelle, autour de ta table. Ainsi Mgr Patrick interprète le verset, et certainement le texte, dans son sens le plus évident et le plus littéral, semble approuver son interprétation. M. Harmer, cependant, dans ses Observations sur divers passages de l'Écriture, remet en question la convenance de celui-ci, remarquant qu'il ne semble pas, d'après les récits d'aucun voyageur, qu'il ait jamais été la coutume des Juifs de conduire des vignes le long des côtés de leurs maisons, et que nous ne trouvons pas de tels tonnelles dans le Levant comme le suppose l'évêque, composé de jeunes oliviers, au milieu desquels des tables étaient dressées. Il comprend donc les mots ainsi : « Ta femme sera dans les côtés, ou appartements privés de ta maison, fructueuse comme une vigne florissante : » considérant les côtés de la maison comme faisant référence à la femme, non à la vigne ; et la table, dans l'autre clause, aux enfants seulement, pas aux olives.
Cocceius, cependant, et le rabbin Kimchi, sont d'accord avec l'évêque Patrick, tout comme le Dr Hammond également, dont les mots sont : « Des vignes, semble-t-il, étaient alors plantées sur les côtés des maisons, comme maintenant elles sont parmi nous, et pas seulement dans vignobles, et à cela le psalmiste se réfère ici. De même des oliviers, il est observable, non seulement que les tables étaient garnies de leurs branches, ramis felicis olivæ , mais que, dans les pays de l'Est, elles étaient généralement plantées, comme dans les tonnelles, pour ombrager la table, les divertissements se faisant sans portes, dans des jardins, sous cet ombrage qui donnait toute liberté aux vents frais et aux souffles rafraîchissants. Une image dont nous avons Genèse 18:4 , Lavez-vous les pieds, et reposez-vous sous l'arbre; et une pleine expression Esther 1:5, Le roi fit un festin dans la cour du jardin du palais du roi. Dr.
Horne aussi, après avoir pesé ce que M. Harmer avait avancé contre elle, adopte cette interprétation, observant que M. Merrick, dans ses Annotations, produit de très bons arguments en sa faveur. Le commentaire du docteur est : « La vigne, plante humble, élevée avec de tendres soins, devenant, par sa luxuriance, sa beauté, son parfum et ses grappes, l'ornement et la gloire de la maison à laquelle elle est jointe, et par laquelle il est soutenu, forme le plus bel emblème imaginable d'une épouse juste, vertueuse et féconde. Les oliviers plantés par les habitants des pays de l'Est autour de leurs tables, ou des lieux de banquet dans leurs jardins, pour égayer les yeux par leur verdure, et rafraîchir le corps par leur ombre rafraîchissante, ne sont pas moins judicieusement et significativement exposés. le plaisir que ressentent les parents aux côtés d'une progéniture nombreuse et florissante.