AM 2989. BC 1015.

Que David soit l'auteur de ce Psaume, dit l'évêque Patrick, ressort de la conclusion de celui-ci. D'où nous pouvons aussi conclure qu'il a été fait par lui vers la fin de sa vie : quand, par son ordre, Nathan le prophète, et Tsadok le sacrificateur, prirent Salomon et le placèrent sur son trône, ( 1 Rois 1:39, &c.,) afin que David puisse avoir la satisfaction de voir tous les grands hommes de son royaume rendre hommage à Salomon, et le reconnaître pour leur successeur souverain avant sa mort. Là-dessus, il est probable que l'esprit du saint homme fut si transporté d'une joie extraordinaire, qu'il termina cet hymne, dans lequel il recommande d'abord Salomon à la bénédiction divine, puis lui enseigne comment rendre son peuple heureux, en décrivant les qualités d'un bon roi, et l'état prospère du royaume sous son gouvernement. Il commença à le voir avant de mourir ( 1 Chroniques 29:25 ) et il espérait que d'autres le verraient quand il serait parti, à l'exemple et à l'admiration de toutes les générations suivantes.

Divers passages de ce Psaume, cependant, ne conviennent pas à Salomon, ni à aucun autre roi que le Messie, comme le confessent les docteurs juifs eux-mêmes, qui le comprennent ainsi. Il faut donc reconnaître que celui-ci, comme beaucoup d'autres, est un psaume mixte, appartenant imparfaitement à Salomon, mais au Christ clairement et pleinement : diverses expressions étant à dessein ordonnées, afin que le lecteur puisse être conduit par elles à la contemplation du Christ. et son royaume à cette occasion. Ce qui était d'autant plus nécessaire pour le soutien du vrai Israël de Dieu, parce que l'Esprit de Dieu avait prévu la terrible apostasie de Salomon, et la grande inconduite et les calamités de ses successeurs, et l'état misérable du royaume sous leurs mains, et se plaisait donc à fortifier leurs cœurs avec des vues sur cette condition glorieuse dont ils devraient jouir sous le Messie, qui devrait certainement venir. Après une courte prière pour son successeur, il annonce la gloire de son règne, 1-17. Et se termine par une prière au Dieu d'Israël, 18-20.

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