Je me suis souvenu de Dieu et j'ai été troublé. Oui, les pensées de Dieu et de son pouvoir infini, sa sagesse, sa vérité et sa bonté, qui étaient autrefois très douces et consolatrices pour moi, étaient maintenant des causes de terreur et de trouble, parce que ces attributs divins paraissait tout engagé contre moi ; et Dieu lui-même, mon seul ami, semblait maintenant être très en colère contre moi et être devenu mon ennemi. Le mot אהמיה, ehemajah , rendu ici j'étais troublé , signifie proprement, j'étais dans un état de perturbation, comme celui des vagues tumultueuses de la mer dans une tempête. Je me suis plaint à Dieu dans la prière ; et mon esprit était accablé. J'étais si loin de trouver un soulagement dans mes plaintes, qu'elles augmentaient ma misère. Hébreu, ותתעשׂ Š רוחי,ashicha vetithgnatteph ruchi, j'ai médité, et mon esprit s'est couvert, submergé ou obscurci. Mes propres raisonnements, au lieu de m'apporter lumière et réconfort, n'ont servi qu'à m'accabler de plus de ténèbres et de misère.

Combien fréquemment est-ce le cas avec des personnes en détresse d'âme, par une conscience de leur culpabilité, de leur dépravation et de leur faiblesse, et de leur désert de la colère de Dieu ! Ce verset « est une belle description », dit le Dr Horne, « de ce qui se passe dans un esprit affligé et abattu. Entre le souvenir de Dieu et de ses anciennes miséricordes, et la méditation sur une apparente désertion, sous les calamités présentes, les affections sont diversement agitées, et les prières troublées comme les vagues tumultueuses d'une mer agitée ; tandis que la belle lumière d'en haut est interceptée, et la face du ciel submergée de nuages ​​et de ténèbres.

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