Commentaire de Joseph Benson
Psaume 81:8-10
Ecoute, ô mon peuple Et qui devrait m'entendre si mon peuple ne veut pas ? Je t'ai entendu et je t'ai répondu, maintenant m'entendras-tu ? Écoutez ce qui est dit, avec la plus grande solennité et la plus incontestable certitude, car c'est ce que moi, le Dieu de vérité et d'amour, votre législateur et votre juge, je déclare pour votre profit. Et je te témoignerai de ma volonté et de ton devoir. Je te donnerai des statuts et des jugements, dans l'exécution desquels tu pourras vivre et être heureux à jamais. C'est ce que Dieu fit peu après qu'il les fit venir de Meriba, même au Sinaï. Il n'y aura pas de dieu étranger en toiTu renonceras à tous les faux dieux et à tous les faux cultes, et tu ne m'adoreras que de la manière que je prescrirai. Ainsi, en effet, Dieu s'est adressé à Israël au Sinaï, et ainsi il s'est adressé à eux lorsque ce Psaume a été écrit, et ainsi il s'est adressé à son peuple dans tous les âges. Il leur a ainsi rappelé le premier et grand commandement : Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi ; et de sa prétention à leur obéissance comme leur Dieu et Sauveur.
Ouvre grand ta bouche Qu'Isaïe, 1 er, prie pour mes miséricordes; demandez librement, abondamment, et hardiment, tout ce dont vous avez besoin, ou raisonnablement pouvez désirer. 2° Recevez les miséricordes que je suis prêt à vous donner. Et je vais le remplirJe les accorderai tous à condition de votre obéissance. Ici donc, il témoigne qu'il est à la fois capable et désireux de satisfaire les plus grands désirs et souhaits de ceux qui s'appliqueraient à lui pour des bénédictions, en particulier des bénédictions et des conforts spirituels. « Voici donc la rébellion, l'ingratitude et la folie de cet homme qui dit à toute créature : « Tu es mon Dieu ; » qui accorde au monde cette crainte, cet amour et cette adoration, qui ne sont dus qu'à son Créateur et Rédempteur ; qui perd ses jours à chercher le bonheur, où tous, par leur inquiétude, reconnaissent qu'il ne se trouve pas. Horne.