Commentaire de Joseph Benson
Sophonie 3:14,15
Chante, ô fille de Sion En ce temps-là, ô fille de Sion, tu chanteras des louanges fortes et joyeuses à l'Éternel, pour sa bonté envers toi; et tu peux le faire même maintenant, car tu jouiras certainement de cet état prospère. L'injonction ici à Sion, d'être reconnaissant et joyeux, est triplée, chantez, criez et réjouissez - vous, comme c'est le cas ailleurs dans les deux Testaments ; et c'est un péché pour le peuple de Dieu de ne pas se réjouir, ainsi que de ne pas se repentir. Ainsi, après les promesses d'enlever le péché, suivent ici les promesses d'enlever les ennuis ; car quand la cause est enlevée, l'effet cessera. Ce qui rend un peuple saint, le rendra bien sûr heureux. Mais les précieuses promesses faites ici au peuple purifié de Dieu, bien que dans une certaine mesure accomplies pour les Juifs à leur retour de captivité, pourtant, dans leur pleine propriété de sens, appartiennent aux temps de l'évangile, et n'ont leur plein accomplissement que dans le consolations et joyeuses espérances de félicité future, qui sont la part des vrais disciples du Seigneur Jésus.
Le Seigneur a ôté tes jugements, c'est-à-dire tes châtiments. Le prophète parle de ce qui était futur, comme s'il était déjà passé ; de ce que Dieu ferait certainement, comme si c'était déjà fait. Il a chassé ton ennemi, a ôté le pouvoir de te faire du mal à ceux qui t'avaient auparavant fait du mal ; ou, a enlevé tes ennemis, qui étaient les instruments de sa vengeance. Le roi d'Israël, etc. , est au milieu de toi, il est revenu pour te racheter et te sauver, et donne des signes manifestes de sa présence en toi et de sa protection sur toi. Tu ne verras plus le mal Tant que ta conduite est telle qu'il convient à ma présence auprès de toi, tu ne ressentiras ni n'auras à craindre les maux que tu as soufferts autrefois.