Emporte avec toi dix pains, etc.Quels étaient les présents qui furent faits aux anciens prophètes, on ne nous le dit pas toujours ; mais tous les détails de ce fait à Achija, par la reine de Jéroboam, nous sont donnés ici. Je me demande cependant beaucoup si cela faisait partie du déguisement qu'elle prenait, comme le suppose Mgr Patrick, qui imagine qu'elle lui a présenté des choses qui pourraient faire croire au prophète qu'elle était une femme de la campagne, plutôt qu'une courtisane. . Ce n'était sans doute pas un présent qui proclamait la royauté ; cela aurait été contraire à l'intention de Jéroboam de l'ignorer. Mais il ne semble pas avoir été dans l'estimation de l'Orient un cadeau que seule une compatriote pouvait faire ; car d'Arvieux nous dit que lorsqu'il se servit d'un émir arabe, sa mère et sa sœur, pour satisfaire la curiosité de qui cette visite fut faite,

Or ce présent diffère peu de celui de la femme de Jéroboam, qui portait des pains, des craquelins ou d'autres gâteaux enrichis de graines, (une espèce de pain alors et encore très commune en Orient,), et une cruche de miel, et a été faite par des princesses, qui avouaient leur qualité. Voir Observations, p. 236 où le lecteur trouvera plus respectueux de la coutume de faire des présents en Orient ; et P. 133, où l'auteur s'efforce largement de confirmer le sens qu'il donne au mot נקדים nikkuddim, cracknels.

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