Moi, même moi seul, je reste prophète du Seigneur. A partir de ces paroles, on ne peut guère imaginer que tous ces cent qu'Abdias a conservés, 1 Rois 18:13 étaient des hommes réellement inspirés et investis d'un caractère prophétique. Il n'y a guère de doute qu'à l'époque de Jézabel, il restait en Israël des écoles de prophètes, qu'elle s'efforçait de détruire, ainsi que ceux qui y avaient été élevés, afin qu'il n'y ait plus personne pour instruire le peuple dans le vrai religion.

Elle les considérait certainement comme des ennemis de son idolâtrie ; et elle pourrait peut-être persuader son mari qu'ils étaient mécontents de son gouvernement et des partisans des rois de Juda, parce qu'ils adoraient le même Dieu, et pensaient que le lieu approprié de son culte était Jérusalem ; et donc plus grands étaient la piété et le courage d'Abdias en sauvant tant de victimes des mains de cette femme furieuse et enragée. Voir Patrick et Le Clerc.

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