Et Jonathan s'est dépouillé : les princes ne font pas que donner des cafétans à ceux qu'ils veulent honorer ; ils ont parfois offert à ces personnes leurs propres vêtements. D'Herbelot nous apprend que lorsque le sultan Selim, fils de Bajazet, eut vaincu Canson Gauri, sultan des mamelouks d'Egypte, il assista aux prières dans une mosquée d'Alep lors de son retour triomphal à Constantinople ; et que l'imam de la mosquée ayant ajouté à la fin de la prière ces mots : « Que Dieu préserve Selim Khan, le serviteur et ministre des deux villes sacrées de La Mecque et de Médine ! le titre était si agréable au sultan, qu'il donna la robe qu'il portait à cet imam, et depuis lors les empereurs ottomans l'ont toujours utilisé dans leurs lettres patentes, comme rois d'Egypte. AinsiJonathan se dépouilla de la robe qui était sur lui et la donna à David ; et ses vêtements, jusqu'à son épée, et à son arc, et à sa ceinture. Voir Observations, p. 182.

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