David a également pris Ahinoam — Ahinoam est toujours mentionné comme la première des épouses de David. Voir chap. 1 Samuel 27:3 1 Samuel 30:5 , &c. Et, par conséquent, on suppose qu'il était marié avec elle avant de prendre Abigail. La polygamie était une pratique trop répandue à cette époque, même sous la sombre dispensation juive ; et David, probablement, espérait renforcer son intérêt pour sa propre tribu par cette double alliance, surtout lorsqu'il craignait qu'elle devait être considérablement affaiblie dans celle de Benjamin, par le fait que Michal lui était enlevé, 1 Samuel 25:44 . Car Saül avait donné Michal, sa fille, femme de David, à Phalti, fils de Laïs, un Benjamite ; ce que Saul a fait pour enlever toutes ses prétentions à la couronne de cette alliance.

Remarques sur le caractère de Samuel.

Comme le caractère et la piété de Samuel étaient singuliers ! Consacré à Dieu dès le sein maternel, et digne de l'être ! Très tôt dédié à la Divinité, et sanctifié par son influence ! Descendant des prophètes, lui-même un plus grand prophète. Le service particulier de Dieu constitua les premières affaires de sa vie ; elle n'a jamais été interrompue par autre chose que le service de son pays.
Les Écritures sont certainement la consolation de la vie ; mais le plaisir de les parcourir est toujours accru lorsqu'ils démontrent leur propre véracité. Aucun homme, guidé par la nature seulement, dans la vigueur de la vie, et à l'âge de l'ambition et de l'avarice, forcé par aucun danger, poussé par aucune culpabilité, et pressé par aucune infirmité d'esprit ou de corps, jamais encore, volontairement, et de son propre choix, a démissionné du pouvoir suprême, a retiré ses fils de la succession et y a élu successivement deux étrangers, qu'il n'avait jamais vus auparavant. Samuel a fait tout cela ; et donc, quand les Ecritures nous assurent qu'il l'a fait par ordre divin, on ne peut s'empêcher de les croire : le récit porte en lui son irrésistible évidence.


Heureux Samuel ! Exalté au pouvoir suprême sans ambition ; l'exerçant sans oppression ni avarice ; et y démissionner sans réticence, quand son Dieu l'a commandé ! Se retirant (rare félicité !) avec une dignité non diminuée, ou, pour parler plus juste, avec plus d'honneur, du témoignage concurrent et universel de son pays à son équité et à son incorruption ! Oh, que tous les princes usent ainsi de leur pouvoir, ou le résignent ! Illustre dans la splendeur de l'autorité, et plus encore dans l'ombre d'une cellule ; loin d'envier son successeur au pouvoir suprême, il le plaignait et priait pour lui ! Il l'avait élevé par la faveur divine, mais ne pouvait le restaurer.
Il serait difficile de décider qui était le plus heureux, sa vie ou sa mort. Il a vécu au plus noble des buts, la gloire de Dieu, et le bien de son pays ; il mourut plein d'années et d'honneurs, universellement regretté et désiré. Tel était Samuel ! Tels ont toujours été et seront toujours ceux dont le devoir est leur délice, et dont Dieu est leur gloire !

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