Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
1 Samuel 6:5
Vous ferez des images de vos émerodes et des images de vos souris qui détruisent la terre - "C'était un rite ancien", dit M. Locke, "qu'au cas où une ville ou un pays serait infecté par un fléau de maladies ou de créatures nuisibles, les talismans furent consultés et désirèrent ériger une image de la peste, sous une certaine influence de la configuration céleste ; et c'est la raison pour laquelle les astrologues philistins ont conseillé de faire des images dorées des hémoroïdes et des souris qui pays, pour rendre gloire au Dieu d'Israël.Ces astrologues, qui connaissaient l'histoire des Israélites, voir 1 Samuel 6:6 avaient compris que ce Dieu avait été satisfait du serpent d'airain que Moïse le talisman[ainsi ils le comptaient] mis sur un poteau dans le désert; Nombres 21:8 .; et je n'ai pas besoin d'hésiter à affirmer que ce serpent d'airain contre les serpents de feu était la première occasion, je dis non donnée mais prise, de toutes ces pratiques talismaniques, dit le savant Grégoire. est rapporté dans le texte est encore pratiqué chez les Indiens : car lorsqu'un pèlerin se rend là-bas à un pagode pour le traitement d'une maladie, il apporte la figure du membre affecté, faite soit d' or, d'argent ou de cuivre,selon sa qualité, qu'il offre à son dieu, puis tombe un chant, comme tous les autres après avoir offert. Voir Voyages, p. 92. C'était aussi une coutume chez les anciens païens, de consacrer à leurs dieux les monuments de leurs délivrances.
REFLEXIONS.— A la demande importune des Ekronites, nous avons ici,
1. Un nouveau conseil réuni. L'arche de Dieu était avec eux maintenant depuis sept mois, et ils semblaient de longs mois, alors que chaque jour présentait de nouvelles scènes de douleur. Les princes consultent les prêtres et les devins, et leur voix unanime est de la renvoyer sans délai. Noter; (1.) Ceux qui retiennent leurs péchés ne font que prolonger leurs peines. (2.) Les princes païens révéraient et consultaient les prêtres de Dagon. Ne condamneront-ils pas le mépris irréligieux actuel des ministres de Dieu ?
2. Comment il doit être envoyé, est la considération suivante ; et les prêtres et les devins dirigent la manière et incitent à l'obéissance immédiate. (1.) Ils les avertissent du danger de retard, de l'histoire de Pharaon et des Égyptiens, avec laquelle ils semblent être au courant. L'expérience de ce que le Dieu d'Israël avait fait devrait les avertir de ne pas s'endurcir le cœur. Noter,Il vaut bien mieux être averti par l'expérience des autres que par la nôtre. (2.) Ils prescrivent une offrande pour le délit, afin qu'elle ne revienne pas vide, mais avec une reconnaissance de leur humiliation selon la nature de leurs plaies, cinq images d'or des hémorroïdes, et cinq souris d'or, selon le nombre de leurs princes ; car il semble que cet animal méprisable ait fait autant de ravages dans leurs champs, que la vile maladie a fait sur leurs personnes. Ils semblent avoir appris la nécessité d'une satisfaction à la justice offensée, bien qu'ils se soient lamentablement trompés de chemin. (3.) Dans ce cas, ils espéraient que la maladie serait supprimée ou soulagée; et ce serait une preuve que leur détention de l'arche en était la cause.
Noter; Lorsque nous nous sommes repentis de nos péchés, nous pouvons espérer la disparition de notre chagrin. (4.) Pour mettre le cas hors de tout doute, si leurs fléaux étaient de Dieu, ils prescrivent une charrette pour la transporter, tirée par deux vaches laitières, dont les veaux étant retenus à la maison, ils y retourneraient naturellement, et qui, étant sans chauffeur, seraient à peine censés prendre la route de Beth-Shemesh, la ville la plus proche d'Israël ; pourtant sur ceci ils reposeraient l'évidence, des mains de qui leurs fléaux sont venus ; et si les bêtes n'empruntaient pas la route directe, ce qui était un miracle en soi, elles concluraient que leur maladie n'est qu'un hasard, et non de Dieu. Noter;(1.) Les hommes méchants voudraient changer leurs convictions et attribuer leurs souffrances à n'importe quelle cause plutôt qu'à la main de Dieu. (2.) Les moyens mêmes que les hommes prennent pour se confirmer dans l'infidélité, par la grâce infinie de Dieu, se transforment parfois en une conviction plus irréfutable de la vérité.