Et Salomon avait des chevaux, etc. — Voir la note sur 1 Rois 10:28 . Moïse avait expressément interdit la multiplication des chevaux, Deutéronome 17:16 par lequel le futur roi était interdit d'établir un corps de cavalerie, car cela ne pouvait se faire sans envoyer en Egypte, peuple avec lequel le Seigneur avait interdit toute communication ; car, de tout le commerce étranger, c'était le plus dangereux pour la vraie religion. Quand Salomon avait violé cette loi, et multiplié les chevaux à l'excès, ( 1 Rois 4:26.) il fut bientôt accompagné de ces conséquences fatales que la loi prédit : car, ce plus sage des rois ayant de même, en violation d'une autre loi de Moïse, épousa la fille de Pharaon, (les premiers fruits de ce commerce,) et puis, par un répétition du même crime, mais transgression d'une autre loi, épouse plus de femmes étranges ( 1 Rois 4:26 ; 1 Rois 11:1 .); ils d'abord, au mépris d'une quatrième loi, l'ont persuadé de leur construire des temples d'idoles pour leur usage ; et ensuite, contre une cinquième loi, plus fondamentale encore, l'amena à ériger d'autres temples pour le sien.

Or l'origine de tout ce mal était le trafic interdit avec l'Egypte des chevaux ; car là, nous dit-on dans ce verset et le suivant, les agents de Salomon furent envoyés pour monter sa cavalerie. Bien plus, ce grand roi devint même facteur pour les monarques voisins ; 2 Chroniques 1:17 . Ce commerce fâcheux fut entretenu par ses successeurs, et s'accompagna des mêmes conséquences pernicieuses. Isaïe, avec sa majesté accoutumée, dénonce les méfaits de ce trafic, et prédit qu'un des bons effets d'en sortir serait l'abandon de leurs idolâtries. Ésaïe 4:6 ; Ésaïe 4:6 . Div. Jambe. vol. 3: p. 289.

RÉFLEXIONS.— Nous avons laissé Salomon en possession tranquille du trône d'Israël. Son autorité était encore plus solidement établie par l'élimination de quelques ennemis secrets ; et, Dieu étant évidemment avec lui, sa prospérité augmenta.

1. Il convoqua les principaux hommes d'Israël pour l'assister à Gabaon, où se trouvait le tabernacle ; car il savait bien qu'avoir Dieu pour ami était le seul établissement sûr de son trône. Par son propre exemple, il s'efforça aussi de répandre un attachement universel à Dieu et à ses ordonnances à travers son royaume ; comme étant persuadé que les hommes bons seraient les sujets les plus loyaux.

Là, il offrit mille holocaustes, en plus des sacrifices de prospérités, et toute l'assemblée assemblée fit un festin avec lui devant le Seigneur. Noter; (1.) Grande est l'influence de l'exemple d'un bon magistrat. (2.) Quand on commence bien, on a fini à moitié. (3.) Plus Dieu fait pour nous, plus nous devons nous efforcer de témoigner notre gratitude envers lui.

2. Dieu lui est apparu la nuit, et lui a dit de demander et d'avoir tout ce qu'il voulait. Sa prière et son choix heureux, avec la réponse gracieuse de Dieu, nous trouvons 1 Rois 3:5 . Nous pouvons observer plus loin ici, (1.) Que l'état d'un homme est mieux connu par les désirs secrets de son âme. (2.) La foi, qui par le grand sacrifice nous permet de réaliser les choses éternelles, nous fera compter tout ce qui est fumier et perte, par rapport aux grâces spirituelles, et à la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ, en qui sont cachés tous les trésors de sagesse. (3.) La miséricorde de nos pères nous encourage à prier et à espérer la même bénédiction.

(4.) Plus nos prédécesseurs étaient éminents, plus nous devions implorer avec ferveur, afin qu'étant à leur place, nous puissions être renforcés avec une capacité et une fidélité égales pour notre travail. (5.) Si nous avons les promesses de Dieu avec nous, nous pouvons prier avec foi, sans aucun doute. (6.) Dieu dépasse souvent nos désirs. Lorsque, ne cherchant que sa faveur, nous nous contenterons de confier toutes nos affaires mondaines à sa providence, la bénédiction du Seigneur nous enrichira ; et, mieux que tous nos gains, il nous donnera un cœur pour jouir de ce qu'il accorde avec reconnaissance à sa gloire.

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