Mais par une égalité, etc. — Je ne recommanderais qu'une égalité. Heyline. L'Apôtre ne veut pas dire que les chrétiens sont obligés d'être tous au même niveau, mais qu'il doit y avoir entre eux une assistance et un soulagement mutuels, afin que les besoins et les besoins de tous puissent être satisfaits ; et en ce sens les plus indigents pourraient être rapprochés de l'égalité avec les riches. Les Corinthiens de Jérusalem, pendant un bon moment, ne manquèrent de rien ; ceux qui avaient des terres ou des biens les vendaient, et ils avaient toutes choses en commun : mais maintenant, à vingt-cinq ans de distance de cette ère, les pertes fréquentes qu'ils subissaient par les confiscations, etc.

l'augmentation du nombre des chrétiens et la consommation graduelle de l'argent provenant des ventes les réduisirent à de grandes extrémités de pauvreté. Mais bien que les Juifs chrétiens fussent pauvres et opprimés, les Corinthiens étaient riches et prospères ; et par conséquent, on peut dire qu'il n'y avait aucune raison de s'attendre à ce que ce que l'Apôtre mentionne ici, arriverait jamais à ces derniers,—que leur abondance [les Juifs ] serait une provision pour le besoin des Corinthiens.

A cela, il peut suffire de répondre que toutes les affaires humaines sont instables et incertaines ; Corinthe elle-même, d'une grande prospérité, avait été désolée dans la guerre romaine par Memmius quelque temps auparavant ; ou, à supposer qu'un tel événement ne leur arrive plus, cependant certaines personnes pourraient être affligées, ou tout le corps des chrétiens là-bas réduit par les persécutions, bien que leur ville continuât à se moquer

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