Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
2 Rois 4:42
Et des épis de blé pleins dans leur enveloppe, Et aussi du blé nouveau dans son sac ou son sac. Hobigant.
RÉFLEXIONS.— L'heureux emploi d'Elisée était dans les écoles prophétiques, pour instruire et encourager par ses conseils et son expérience ceux qui pourraient lui succéder dans la génération montante. Ainsi nous le trouvons employé à Guilgal ; et par ses miracles soulageant leurs corps pendant qu'il nourrissait leurs âmes.
1. Il ordonne à son serviteur de fournir un repas à ses disciples, après ses instructions. Ils avaient appris la tempérance dans son école. Le serviteur maladroit, employé à cueillir des herbes dans les champs, trouva une vigne sauvage et déchiqueta une quantité de calebasses dans le potage. Le goût a rapidement découvert la qualité nocive de la disposition, et, soupçonnant du poison, ils ont crié à Elisée. Il demande une poignée de farine et la jette dans la marmite ; dont l'effet miraculeux guérissait ce bouillon amer, comme le sel des eaux de Jéricho.
Noter; (1.) Ceux qui prêchent la mortification aux autres, doivent se montrer des exemples de l'abnégation qu'ils recommandent. (2.) Les délices du luxueux, et le bol de l'intempérant, sont plus dangereux que le désordre du prophète ; l'un ne menaçait que la mort temporelle, l'autre apporte la destruction éternelle.
2. Elisée, qui avait auparavant empêché la nourriture empoisonnée de faire mal, fait maintenant quelques pains suffisent pour un repas complet. Comme Israël était coupé du temple, les quelques fidèles firent des prophètes les récepteurs de Dieu et employèrent leurs dîmes pour soutenir ces écoles de piété. Un brave homme de Baal-Shalisha envoya ses prémices, quelques épis d'orge et vingt pains, à Elisée ; bien pauvre, mais agréable aux fils des prophètes.
Ceux-ci, il commande d'être mis devant le peuple. Son domestique s'oppose à la possibilité de nourrir cent hommes avec une si maigre provision ; mais Elisée lui ordonne d'obéir, et Dieu le fera, comme l'événement l'a prouvé, suffisant et épargné. Noter; (1.) Un homme bon ne mangera pas son morceau seul, mais rompra son pain à l'affamé. (2.) Quand Dieu donne sa bénédiction, un peu ira loin.