Montagnes de Gilboa, qu'il n'y ait pas de rosée, etc. — Le Dr Delaney rend ce verset ainsi : Montagnes de Gilboa, ni rosée ni pluie sur vous, ni champs d'offrandes agitées ; car là le bouclier des braves fut jeté ; le bouclier de Saül, les armes des oints d'huile : et Houbigant ainsi : Montagnes de Guilboa, qu'aucune rosée ne descende sur vous, ni ne pleuve sur vous, ô champs fertiles : [comme ceux qui offrent en abondance des prémices à offrir à Dieu:] Car c'est là que fut jeté le bouclier des braves, le bouclier de Saül; et l'oint de l'Éternel n'est plus sur toi.Jeter le bouclier était l'objet du plus grand reproche dans tous les récits de l'antiquité ; et ceci, dans la pratique d'un prince aussi brave que Saül, était un exemple d'une terrible conséquence, et ne devait donc pas rester sans reproche, surtout dans une chanson que les soldats devaient apprendre.

David ne pouvait pas censurer Saül. Il était son prince et son ennemi ; l'infamie, cependant, doit tomber quelque part. Sois alors l'endroit où ça s'est passé, maudit. La poésie le justifie ; et je n'ai pas de scrupule à dire que c'est le coup le plus magistral que l'art admette. Ici, je ne peux qu'observer avec quelle adresse inimitable David a conduit ce reproche ; car en même temps que les montagnes sont maudites pour cela, il s'est arrangé pour en faire la louange de Saül : là le bouclier du puissant a été jeté : aucune indication par qui. Le Dr Delaney, au lieu de beli, que nous rendons par la périphrase comme s'il n'avait pas été, lit כלי keli, armes, comme dans le dernier vers ; ce qui apparaît comme une critique très ingénieuse et excellente.

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