Ils prirent Absalom — et déposèrent sur lui un très grand tas de pierres — Mgr Patrick observe ici qu'ainsi il fut, en quelque sorte, lapidé, comme la loi ordonnait à un fils rebelle de l'être. Adricomius, dans sa description de la Terre Sainte, dit que ce tas est resté jusqu'à ses jours ; et que tous les voyageurs, au passage, jetaient une pierre à ajouter au tas, en horreur de sa rébellion contre son père. Ainsi cette coutume orientale semble communément comprise : mais si cela est vrai ce que nous disent Egmont et Heyman, que tous les mahométans qui vont en pèlerinage au mont Sinaï, ne manquent jamais de visiter l'endroit où il y a l'empreinte d'un pied de chameau sur le rocher , supposé être celui de Mahomet, raison pour laquelle ils, en guise de respect, apportent avec eux unpierre, qui a occasionné un grand tas de pierres près de cet endroit, il est évident que ces tas ne sont considérés par les peuples de l'Est que comme des monuments pour garder le souvenir de certains événements, bons ou mauvais ; et que le fait d'y ajouter une pierre par tous ceux qui s'en approchent, n'est en vérité destiné qu'à empêcher la dissipation de ces matériaux non cimentés.

La première élévation de ce tas de pierres sur Absalom était, de la même manière, destinée simplement à commémorer cette bataille et le lieu où il était enterré ; et nullement comme une sorte d'exécution de la loi relative aux fils rebelles sur lui, comme la pendaison de personnes en effigie ; comme on peut conclure de leur habitude alors, comme aujourd'hui, d'avoir des tas de pierres pour conserver en souvenir des choses agréables, ainsi que des faits qui méritaient la détestation ; qui apparaît clairement de Genèse 46:34 et Josué 3:6 . Voir les Observations, p. 443.

Continue après la publicité
Continue après la publicité