Traitez doucement pour moi le jeune homme, etc. — Le roi céda aux prières affectueuses du peuple, afin qu'il ne risquât pas sa vie dans la bataille ; et, sans doute, il le fit avec moins de réticence, pensant qu'il devait autrement aller contre ses propres sujets, et tirer son épée contre un fils rebelle, auquel il ne pouvait penser qu'avec trop de tendresse, malgré tout. ses crimes : et comme preuve de cela, il donne ici l'accusation la plus aimable le concernant à tous ses capitaines.

Il les supplie de traiter avec douceur ce jeune homme ; comme si tous ses défauts étaient plus ceux de sa jeunesse que de sa nature : mais en même temps que son peuple ne pouvait que discerner dans ces paroles l'excès de sa faiblesse pour ce fils débauché, ils ne pouvaient qu'observer aussi en eux un présage calme et assurance de leur succès contre leurs ennemis.

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