Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
2 Samuel 20:16-20
Alors s'écria une femme sage, &c. — Alors que Joab pressait le siège avec tout le sérieux, une femme sage, qui était probablement gouvernante de la ville, (un poste, bien que généralement rempli par des hommes, mais parfois administré par des femmes, comme Deborah, Athalie, Judith, etc.) Cette sage femme de l'intérieur appela par-dessus les murs et désira parler avec lui, dans toute la modestie et la décence du langage alors en usage : préfaçant ce qu'elle avait à dire avec un bref compte rendu de la réputation de sagesse ( 2 Samuel 20:18 .) dans laquelle cette ville se tenait autrefois; elle secrètement, comme le texte, 2 Samuel 20:19est généralement compris, dénoncé avec lui sur l'iniquité d'aller détruire une ancienne et vénérable ville de sa nation, sans proposer des conditions de soumission à elle, et offrant la paix sur l'acceptation de ces conditions, comme la loi de Dieu a expressément ordonné d'être fait, même à une ville hostile et païenne.
Deutéronome 20 . Elle insiste sur le fait que sa ville était fidèle et paisible en Israël : sous quel prétexte, alors, pourrait-il s'engager dans la destruction d'une ville de ce caractère ? N'était-ce pas détruire une ville mère et engloutir l'héritage du Seigneur ? Son discours est marqué de tous les caractères de la sagesse ; proche, clair et convaincant ; singulièrement emphatique et émouvante, et telle aussi bien soutenu la réputation de sa ville. Il est à peine à supposer qu'elle entreprit cette pourparler autrement que de concert avec les principaux personnages de sa ville ; et si c'était le cas, rien ne pouvait être assurément géré avec plus d'adresse que de choisir une femme sage et vénérable pour plaider leur cause.
En premier lieu, son sexe et son caractère lui donnaient droit à une attention et à un respect qui n'auraient peut-être pas pu être aussi bien assurés à aucun rebelle de l'autre sexe, avec un homme de l'esprit rude et hautain de Joab. Ensuite, ils savaient qu'on avait coutume de considérer les cités antiques et honorables sous le caractère de matrones, vénérées pour leur vertu et d'une progéniture nombreuse et instruite, façon de parler familière à toutes les langues ; et en effet nous trouvons fréquemment des villes et des pays en détresse, représentés sous le caractère de matrones plaintives, tant dans les écrits que sur les médailles des anciens. Qui donc pourrait être un représentant aussi propre d'une ville en détresse qu'une matrone plaintive ?