Femmes dévotes et honorables, — Comme Antioche en Pisidie ​​était une ville des Gentils, les Juifs n'avaient pas le pouvoir civil entre leurs mains ; mais ils étaient si furieux du succès des deux apôtres, et en particulier de la réception des Gentils idolâtres sans qu'ils ne leur demandent d'abord de devenir des prosélytes de la justice, qu'ils exaspèrent certaines femmes, qui étaient des Gentils pieux, et des personnes de quelque qualité et distinction. ; et par leurs moyens, ils attiraient leurs maris, ou tout autre homme dirigeant de la ville qu'ils pouvaient influencer, dans leur querelle.

Si nous supposons que ces femmes dévotes étaient nouvellement prosélytes pour le judaïsme, et pleines d'une opinion sur la sainteté et les privilèges du peuple auquel elles appartenaient maintenant, rien ne peut être plus naturel que de supposer qu'elles inciteraient leurs maris et autres parents à le plus vif ressentiment contre Paul et Barnabas, qu'ils considéreraient comme des niveleurs et des apostats.

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