Les disciples se réunissaient pour rompre le pain, c'est-à -dire pour célébrer l'eucharistie. Il est étrange que Barclay, dans ses Apologies (prop. 13 : sect. 8.) ait argumenté à partir d' Actes 20:11 : Actes 20:11 qu'il ne s'agissait que d'un repas commun, et non du souper du Seigneur. Il est bien connu que les chrétiens primitifs administraient l'eucharistie chaque jour du Seigneur ; et comme c'était l'acte le plus solennel et le plus approprié ainsi que l'acte final de leur culte, il n'est pas étonnant qu'il soit mentionné comme la fin de leur assemblée : alors que rien de plus qu'un repas commun n'avait été prévu, St.

Luke aurait à peine pensé que cela valait la peine d'être mentionné ; surtout quand, saint Paul étant avec eux un jour du Seigneur, ils auraient naturellement quelque chose de bien plus noble et de plus important en vue : à quoi nous les trouvons donc occupés ; et il est tout à fait déraisonnable de supposer qu'ils passaient leur temps à festoyer, ce que ni l'occasion ni l'heure n'admettraient bien. L'argument que certains papistes trop zélés ont tiré de ce texte, pour refuser la coupe dans le sacrement aux laïcs, a été si solennellement abandonné dans le concile de Trente, qu'il est étonnant quiconque professe de croire l'autorité divine de ce conseil, n'aurait jamais dû prétendre le plaider à nouveau. Voir l'Histoire du Père Paul, b. 3: p. 486.

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