Et comme il raisonnait avec justice, etc. À quel point ce discours était adapté au caractère et aux circonstances des personnes à qui il était adressé, apparaît suffisamment à partir de la première note et de la note sur Actes 24:2 mais voir plus dans les Inférences. Il convient peut-être ici d'éviter quelques erreurs, et peut-être dangereuses, qui ont été tirées de ce passage ; comme si raisonner sur ces sujets était une prédication suffisante de la foi au Christ.

« Ceci (dit le Dr Benson) était la prédication du Christ de saint Paul , ou la foi du Christ : » alors que, si le lecteur jette un œil sur le verset précédent, il trouvera que le fondement du discours de saint Paul concernait ce la foi en Christ, le grand Messie, que ce grand apôtre a toujours posé comme le fondement de ce qu'il a livré ; en stricte conformité avec ce qu'il avait dit lui-même : Personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui est posé, à savoir Jésus-Christ.

Sur ce seul fondement, il élevait toujours l'aimable et importante superstructure de la pratique sainte et vertueuse ; et agréablement, à cette occasion, parlant de la foi en Christ, comme le grand et important sujet de son ministère, il saisit l'occasion des caractères particuliers de ses principaux auditeurs, pour s'attarder sur des sujets d'une manière particulière adaptée à eux, et en même temps inséparablement dépendant de cette foi en Christ qu'il prêchait.

Et c'est sans aucun doute la méthode vraie et importante pour prêcher le Christ ; et ceux qui pensent s'acquitter correctement de ce devoir et imiter l'exemple de saint Paul, en prêchant la justice, la tempérance et d'autres vertus morales, séparément et indépendamment de leur fondement vivant, la foi en Jésus, non seulement se méprennent grandement sur cette question, mais certainement n'ont pas le moindre visage de la pratique de l'apôtre dans ce lieu

Actes 24:25 : Actes 24:25 . Quand j'aurai une saison convenable, etc. — Et je profiterai d'une occasion future pour t'appeler. Ceci est pleinement exprimé par l'original. Saint Paul doit, sans doute, discerner ces marques de confusion, qui seraient si apparentes dans le visage de Félix, et qui lui donneraient quelques espoirs de réussir par la grâce dans cette importante tentative pour une telle conversion, et par conséquent l'animeraient lorsqu'il reprit le discours : cela dut bien sûr augmenter chez Félix la conviction de l'innocence de l'apôtre et l'estime de ses vertus ; pourtant, malgré tout, il était si loin d'un véritable repentir, qu'il ne rendrait pas justice à saint Jean.

Paul. Cependant, la conviction pourrait peut-être prévaloir jusqu'à l'engager à parfaire dans sa résolution de ne pas le livrer aux Juifs. Combien touchant un exemple et une illustration de la trahison du cœur humain ! Voir au chap. Actes 26:24 .

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