Pendant qu'il restait, n'était-ce pas le tien, etc. ? C'est -dire : « Avant qu'il ne soit vendu, n'était-ce pas le tien ? excuse pour ce que tu as fait ; » — car il y avait deux cas, qui auraient pu être invoqués par Ananias, en excuse pour avoir apporté une partie du prix ; — s'il n'avait pas été le propriétaire entier et unique de ce qui a été vendu, ou n'avait pas reçu la totalité de l'argent d'achat.

Quant au premier, c'est une vérité qui va de soi, qu'un homme ne peut pas vendre plus que ce qui lui appartient ; de sorte que si Ananias n'avait été propriétaire que d'une partie, il n'aurait pu disposer que d'une partie. Deuxièmement, bien qu'il soit le propriétaire entier et unique de la terre, et qu'il ait donc le droit de la vendre ; cependant, si tout l'argent de l'achat n'avait pas été reçu, il aurait pu encore être excusé de n'en apporter qu'une partie. Mais Ananias ne pouvait invoquer aucune de ces excuses ; pour St.

Pierre insiste : « Tant qu'il est resté invendu, n'est-il pas resté à toi ? ou n'étais-tu pas propriétaire et propriétaire ? Et quand il a été vendu, l'argent pour lequel il a été vendu n'était-il pas en ta possession ? Les premiers mots, tant qu'il restait, &c. montrez qu'Ananias n'a pas été obligé ou forcé de vendre sa possession, mais qu'il aurait pu la conserver s'il l'avait voulu ; ce qui montre clairement que contribuer au fonds de bienfaisance n'était pas une question de nécessité, mais purement volontaire.

Tout le verset peut être ainsi paraphrasé : « Pendant que vous aviez le domaine en votre possession, n'était-ce pas une propriété que vous auriez pu garder, si vous l'aviez voulu ? Vous n'aviez aucune nécessité, soit de le vendre du tout, soit, par la suite, si vous vouliez ajouter quelque chose au fonds commun pour l'usage de l'église, vous étiez entièrement libre d'y mettre, soit une partie , ou la totalité du prix, comme il vous plaisait : Pourquoi donc avez-vous ainsi librement consenti à la tentation de Satan, qui n'aurait pu vous y forcer ? Vous avez ici été coupable d'un mensonge abominable et aggravé, non seulement envers l'homme. , mais au Saint-Esprit lui-même, qui, vous le savez, habite et travaille éminemment en nous, et qui est vraiment et proprement le Dieu qui sonde le cœur, et dont on ne se moque pas ;mais vengera sévèrement l'affront, par jalousie pour sa propre gloire, et pour dissuader les autres de toute autre insulte sur lui à la corruption de la ch

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