LE LIVRE DU PROPHETE AMOS.
Il a commencé à prophétiser la deuxième année avant le tremblement de terre qui s'est produit sous le règne d'Ozias, et auquel Josèphe, avec la plupart des commentateurs anciens et modernes, se réfère à l'usurpation par ce prince de la fonction de prêtre, lorsqu'il a tenté d'offrir de l'encens au Seigneur. . Les premières de ses prophéties, par ordre de temps, sont celles du septième chapitre : les autres, il les prononça dans la petite ville de Tekoa, dans la tribu de Juda, à quatre lieues au sud de Jérusalem, où il retourna après l'événement mentionné dans le septième chapitre; et où il était berger.
Il est probable qu'il est né dans les territoires d'Israël, et que sa mission était principalement dirigée vers ce royaume. Ses deux premiers chapitres sont contre Damas, les Philistins, les Tyriens, les Edomites, les Ammonites, les Moabites, le royaume de Juda et d'Israël. Les maux dont il les menace se rapportent à l'époque de Salmaneser, Tiglath-pileser, Sennacherib et Nabuchodonosor. Il prédit les malheurs dans lesquels tomberait le royaume d'Israël après la mort de Jéroboam II.
qui vivait alors. Il prédit la mort du roi Zacharie et l'invasion des terres appartenant à Israël par Pul et Tiglath-pileser, rois d'Assyrie. Il parle des dix tribus et de leur retour dans leur pays. Il adresse de vifs reproches contre les péchés d'Israël, contre leur mollesse et leur avarice, leur sévérité envers les pauvres, la splendeur de leurs bâtiments et la délicatesse de leurs tables.
L'heure et le mode de sa mort ne sont pas connus. Saint Jérôme observe qu'il n'y a rien de grand et de sublime dans le style d'Amos ; et il lui applique ces paroles que saint Paul se plaît humblement à s'appliquer à lui-même, qu'il était grossier dans la parole, mais non dans la connaissance. Son autorité, dit l'évêque Lowth, a amené de nombreux commentateurs à représenter ce prophète comme entièrement grossier, dépourvu d'élégance et manquant de tous les embellissements du style ; tandis que celui qui le lit avec la moindre attention, le trouvera, bien qu'un berger, pas du tout derrière les plus grands prophètes ;presque égal au plus grand dans la hauteur de ses sentiments, et non inférieur à aucun dans la splendeur de sa diction, et l'élégance de sa composition : car, en effet, le même Esprit céleste qui a inspiré Isaïe et Daniel dans le palais, a inspiré David et Amos dans les tentes de leurs bergers ; choisissant toujours les bons interprètes de sa volonté, et parfois perfectionnant les louanges même de la bouche des bébés ; tantôt utilisant l'éloquence de certains, tantôt rendant les autres éloquents, à ses propres fins. Voir sa 21 e Préélection, et Calmet.