Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Cantique des Cantiqu 6:10
Qui est-elle qui regarde en avant ? Qui est-elle qui regarde en avant comme le matin, belle comme la lune, brillante comme le soleil, éblouissante comme toutes les armées étoilées ? La gradation des images conduit si naturellement à l'interprétation donnée ici, qu'il semble impossible que le passage ait pu avoir un autre sens. Un peu d'attention à l'original montrera abondamment la justesse du sens ici assigné. Voir la nouvelle traduction et le thésaurus de Robertson, p. 860, &c. — Ici se termine l'églogue du cinquième jour ; où l'église, ayant le goût de l'amour du Christ, en a marre de l'amour, et le décrit par ses grâces. Elle professe sa foi en lui ; et il expose en retour les grâces de l'Église en des termes presque semblables à ceux dont il est fait usage dans le quatrième chapitre.
Les interprètes spirituels pensent généralement que la description donnée, chap. Cantique des Cantiqu 5:2, fait référence à cette stupidité spirituelle qui s'insinue parfois chez trop de croyants. « Apprenons donc, (dit Théodoret sur ce passage) quels maux résultent de la paresse et de la paresse spirituelles, et dans quels troubles et douleurs ils nous engagent ; car l'épouse s'excusant ici, et ne voulant pas bientôt monter vers l'époux, est obligé peu de temps après, non seulement de se lever et de courir jusqu'à la porte, mais de courir à travers la ville et d'errer dans les rues, tombant parmi les gardiens, et étant maltraité par eux, et après tout trouve son bien-aimé ; à qui, si elle avait immédiatement écouté et obéi à son appel céleste, elle aurait évité tous ces inconvénients. » Voir Évêque Patrick, Évêque Hall, Calmet, Gill et les Réflexions.
Il suffira maintenant de dire ici avec le conjoint, qu'il est tout à fait charmant ; aimable dans chaque perfection, et suffisant pour attirer l'amour de toute l'humanité. J'ajouterais juste que dans la description que l'Époux donne de la beauté de l'église, le neuvième verset est généralement censé exprimer l'unité de l'église. Voir notamment saint Cyprien, livre 4 : sect. 8, 12 et livre 5 : sect. 1.