Rêves— À savoir, ceux envoyés de Dieu pour présager des événements futurs; qui se distinguaient facilement des rêves fortuits ; si, par exemple, ils n'avaient rien d'absurde, rien d'irrégulier, rien de monstrueux ; et si tout l'ordre et les conséquences des choses y étaient régulièrement conservés, du début à la fin : car rien de tel n'arrive dans les rêves fortuits ; qui présentent généralement des apparences irrégulières, sans rapport, et qui dépendent beaucoup de la disposition du corps aussi bien que de l'esprit. Les Chaldéens étaient très attachés à l'étude des rêves ; mais l'Ecriture nous fait comprendre ici que Daniel parvint à une connaissance distinguée de ces choses par le don immédiat de Dieu. Voir Houbigant et Calmet.

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