Ver. 10. Tu la placeras devant le Seigneur , c'est-à - dire devant le sanctuaire où Dieu était particulièrement présent. Il ressort de ceci, que la personne qui a fait l'ancienne profession a tenu le panier dans sa main pendant le temps ; ce qui fait, il le plaça devant l'autel, comme au premier, v. 4 et adoré devant le Seigneur; c'est- à- dire comme le mot hébreu l'indique, s'inclina vers le lieu saint : et, comme c'était un signe d'adoration intérieure, ainsi, sans doute, il était accompagné, chez tous les hommes bons, d'humbles remerciements à Dieu pour ses bienfaits, avec des prières pour leur continuation. Voir Outram de Sacrif. lic 8. et Vossius de Idolol. l. ii. c. 79.

RÉFLEXIONS. — Nous avons ici la cérémonie et la prière prescrites à l'offrande des prémices, lorsque l'offrant fit la profession et l'humble reconnaissance suivantes : 1. De la fidélité de Dieu en leur donnant la terre qu'il avait promise à leurs pères . La gratitude pour sa bonté est le tribut que Dieu attend justement de nous. 2. Il avoua sa propre indignité d'une si grande miséricorde, comme étant issu d'ancêtres d'une origine si ignoble. Plus nous sommes indignes, plus la grâce divine est magnifiée dans notre salut. Nous ne pouvons pas penser trop bas de nous-mêmes, ni trop haut la bonté de Dieu. 3. Il se souvint avec reconnaissance de la délivrance que Dieu avait opérée pour eux, et du pays heureux où il les avait maintenant amenés. Noter;(1.) Les délivrances passées ne doivent jamais être oubliées, en particulier celles que Dieu a opérées pour nos âmes. (2.) Les miséricordes des autres sont les nôtres, et nous devrions être reconnaissants des bénédictions dont ils jouissent en commun avec nous-mêmes. 4.

Il offrit alors la corbeille, en reconnaissance due au grand seigneur du pays, contenant un peu des premiers et des meilleurs, et qui sanctifiait le reste à son usage. Noter; (1.) Tous nos dons de la Providence doivent être reconnus comme venant de la main de Dieu. (2.) La fleur de l'âge devrait être offerte à son service. (3.) Nos bénédictions terrestres nous seront alors doublement douces, lorsque nous les recevrons et les utilisons comme venant de la miséricorde et de l'amour de Dieu. 5. Le service s'est terminé par d'autres actes d'adoration solennelle et une fête de sainte joie devant le Seigneur. Ce n'était pas tant le don que la gratitude du cœur de l'offrant qui rendait l'offrande acceptable ; et tandis que Dieu était honoré par ce culte et ce service, l'offrant devrait être heureux et se réjouir devant lui.

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