Ver. 11, 12. Comme un aigle éveille son nid, etc. — Moïse, dans ce verset et le suivant, décrit avec élégance la tendresse paternelle de Dieu envers les Israélites : Comme un aigle qui éveille son nid ; car il en est ainsi dans l'original, où, par une figure usuelle dans toutes les langues, le nid est mis pour ce qu'il contient, c'est-à-dire pour la couvée ; comme un aigle, qui excite et anime ses petits à voler, qui volette au-dessus d'eux, les remue, et, pour les encourager, déploie ses ailes pour les recevoir, au cas où, essayant de voler, ils ne pourraient pas suivre ; et les prendsur ses ailes, les reçoit sur son dos, et ainsi les porte, les soutenant de temps en temps, jusqu'à ce qu'elle les ait amenés où elle voulait : ainsi Dieu a signalé son amour aux Israélites, les formant par ses soins continuels, les couvrant de sa nuée, les soutenant par sa providence, et les amenant enfin, si faibles qu'ils fussent, dans ce bon pays qu'il avait promis à leurs pères.

Voir Animad de Schultens. Philol. en loc. Bochart. Hiéroz. par 2: lib. 2 bouchons. 3. & Voss. de Idolol. lib. 3: bouchon. 77. Houbigant lit יער iair, ici, après que le Samaritain, qu'il dit, doit être rendu évacue, ou se propose de quitter, son nid ; exprimant avec élégance l'élévation des Israélites d'Égypte, comme d'un nid. Par la clause, il n'y avait pas de Dieu étranger avec lui, on entend que c'était la seule et unique puissance de Jéhovah qui préservait et protégeait Israël ; de sorte qu'ils ne pouvaient avoir aucun motif de se révolter de leur Dieu pour le culte de fausses divinités, car sa puissance s'était avérée suffisante pour les délivrer, les soutenir et les défendre dans cette plus grande crise de leurs affaires.

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