Ver. 29. Oh qu'il y avait un tel cœur en eux, etc.Dieu était satisfait de la disposition de crainte et de révérence qu'ils exprimaient envers sa divine majesté ; et, à la manière des hommes, exauce le vœu le plus sincère, que la même bonne disposition puisse toujours continuer, qu'ils puissent ainsi être influencés par une adhésion inébranlable à leur devoir, et ainsi eux et leur postérité pourraient récolter toutes les bénédictions promises. à une obéissance rationnelle et pieuse. Cette expression signifie que l'accomplissement par les hommes de leur devoir, et le bonheur qui en résulte pour eux, sont des choses très agréables à Dieu, l'amant le plus sincère des âmes. A partir de ces textes de l'Écriture et d'autres semblables, certains sont aptes à se raisonner eux-mêmes, si Dieu est si désireux de la réforme des hommes, pourquoi ne la réalise-t-il pas par sa toute-puissance ? Maintenant, bien que Dieu puisse facilement outrepasser la liberté de la volonté des hommes, et retiens-les de faire autre chose que de bien ; pourtant il n'est pas conforme à la sagesse que son pouvoir s'exerce ainsi ; parce qu'elle détruirait entièrement toute la moralité des actions des hommes, et ôterait la nature même de la vertu et du vice.

Si Dieu exerçait une influence irrésistible de sa puissance sur les agents libres, dans ce cas, quelque régulières que fussent leurs opérations, on ne pourrait pas plus les qualifier de vertueux que les mouvements d'une horloge ou d'une montre ; tant est-il donc d'être indigne de Dieu de s'abstenir d'exercer son pouvoir irrésistible sur les agents moraux, qu'au contraire il serait tout à fait indigne de lui d'exercer ce pouvoir, car ce serait un renversement de tout son dessein. , en créant des êtres rationnels et intelligents. Les agents moraux doivent être influencés par des motifs moraux, par la raison et l'argumentation, par la persuasion et la conviction, par les espoirs et les craintes.

Continue après la publicité
Continue après la publicité