Ou que la corde d'argent ne soit jamais détachée. — Souviens-toi de ton Créateur, dis-je, avant que la corde d'argent ne soit enlevée, et la poulie d'or n'accélère son mouvement, et la jarre soit brisée en morceaux sur le puits, et le conduit soit rompu, à travers lequel l'eau utilisée pour couler dans la citerne. Voir la note sur Ecclésiaste 12:2 . Il est admis de toutes parts que la partie illustrée de l'emblème dans ce verset est un puits autrefois richement meublé de tout ce qui est nécessaire à la fois pour puiser l'eau et pour la transporter aux endroits appropriés ; mais devenant maintenant inutile par l'affaiblissement progressif des différentes parties du moteur. Pour bien le comprendre, il est donc nécessaire que nous ayons quelque notion de la chose décrite.

On peut raisonnablement supposer que les rois et les princes avaient dans leurs jardins des machines telles que celle à laquelle notre corps est comparé, soit pour fournir leurs bains, soit pour la commodité de l'arrosage ; mais la simplicité de ces temps, et le peu de progrès alors faits dans les arts mécaniques, peuvent facilement nous avoir persuadé qu'ils étaient du genre moins composé. Salomon nous dit, chap. Ecclésiaste 2:6 qu'il avait fait des étangs ou des réservoirs dans ses jardins; et la richesse des matériaux dont les diverses parties du moteur étaient faites, peut donner quelque raison de conjecturer que la description en main fait allusion à une machine qu'il avait faite pour les fournir en eau.

Les diverses choses nécessaires à cet effet, et que l'on peut donc s'attendre à trouver mentionnées dans la description, étaient, outre le puits lui-même, et une citerne ou réservoir placé à une distance convenable, 1. Une corde. 2. Une poulie, pour hisser et descendre la corde plus commodément. 3. Un seau, ou un autre récipient de la nature d'un seau, suspendu à la corde. 4. Un conduit ou une gouttière pour acheminer l'eau du bord supérieur du mur qui entourait le puits jusqu'au réservoir. Ces quelques pièces, lorsqu'elles sont en bon ordre, peuvent très bien représenter la machine hydraulique appelée homme ; et, bien entendu, leur désordre est une image propre des maladies par lesquelles la constitution de notre corps est brisée dans la vieillesse.

Mais, appliquer chaque détail à cette circonstance spéciale d'infirmités humaines que Salomon voulait qu'elle représente, n'est pas une tâche facile ; comme cela dépend des notions que ce prince avait de la structure intérieure de notre corps et de la fonction de chaque partie : personne ne peut être qualifié pour l'expliquer s'il n'a une compétence compétente en anatomie antique ; Je dis ancien, car il ne faut pas présumer que Salomon pouvait ou voulait faire allusion à des découvertes par lesquelles il aurait alorsété inintelligible; et Hippocrate lui-même, le père de la physique, n'est qu'un moderne par rapport à notre auteur. Je me contente donc d'expliquer la lettre de l'allégorie, et laisse le déchiffrement exact de celle-ci aux anatomistes de profession ; sur l'opinion de qui, cependant, je ne conseillerais pas au lecteur de placer une trop grande dépendance; comme leur décision, dans ce cas, ne peut pas être beaucoup mieux que la conjecture.

Voir Desvoeux, qui a très largement et savamment justifié la version ci-dessus, comme le lecteur le trouvera dans la 376e et les pages suivantes de son essai. Cependant, pour la satisfaction de ceux qui souhaiteraient voir quelque tentative de déchiffrer cette allégorie, nous joindrons à la fin de ce chapitre une telle tentative par un écrivain habile ; se référant en même temps à ceux qui souhaitent en savoir plus à ce sujet, au célèbre portrait de la vieillesse du Dr Smith.

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