L'insensé joint les mains, etc. L'insensé, croisant les mains et mangeant sa propre chair, dit : Mieux vaut la paume d'une main pleine de repos, que les deux mains pleines de travail, et ce qui va avec le vent. Desvoeux; qui observe que les métaphores dérivées d'images qui ne nous sont pas familières, et qui à cause de cela peuvent d'abord sembler presque inintelligibles, sont parfois facilement comprises, quand on les compare avec le contexte : ainsi l'expression, mangeant sa propre chair, ne élevez immédiatement dans l'esprit l'idée distincte d'une passion particulière ; mais quand vous voyez l'envie mentionnée juste avant, et considérez le fil de l'argument, il ne peut guère rester de doute que Salomon avait l'intention de décrire un homme envieux et oisif.

Donc Iliade, je. ver. 243. Agamemnon est représenté se déchirant le cœur à cause d'une faute dans laquelle il est encore résolu à persévérer. Ainsi Ovide, décrivant l'Envie, dit, Suppliciumque suum est, « Elle est son propre tourment ; et dans quelques lignes attribuées à Virgile, il est dit d'elle : « Elle boit tout le sang en dévorant les membres ; totum bibit artubus cruorem; ce qu'il explique ensuite, en disant que plus un homme a d'envie dans son cœur, plus il est tourmenté pour lui-même : Sibi poena semper ipse est.

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