Qu'il dépense comme une ombre, quoiqu'il les dépense sous une ombre, dans laquelle qui montrera à un homme ce qui sera après lui ? Desvoeux : qui a montré que la phrase, passer ses journées à l'ombre, signifie, les passer dans l'aisance et la tranquillité. Voir p. 324. La 3ème proposition générale est contenue dans ce verset. Les hommes ne savent pas ce qui leur est ou ne leur est pas vraiment avantageux, parce qu'ils sont soit ignorants, soit oublieux de ce qui doit leur venir à l'esprit après leur mort.

Les preuves de cette troisième proposition sont ici, comme précédemment, sous-jointes analytiquement : Chap. Verset. Ecclésiaste 6:12 . III. Proposition. Ecclésiaste 7:1 , &c. 1ère preuve. Mauvaise estimation des choses.

Une digression destinée (comme celle-là, chap Ecclésiaste 5:1 .) à empêcher toute interprétation erronée des observations précédentes, et contenant plusieurs conseils, accompagnés d'un éloge fort de celui qui les donne, afin de faire respecter l'observation des règles posé par lui.

Ecclésiaste 5:9 à Ecclésiaste 12:1 er Conseil. Ne pas blâmer la Providence.

Ecclésiaste 5:13 . 2ème conseil. Ne pas juger de la Providence.

Ecclésiaste 5:14 . 3ème conseil. Se soumettre à la Providence.

Ecclésiaste 5:16 . 4ème Conseil, Pour éviter les excès.

Ecc 5:21, 22. 5ème Conseil. Sans parler des rapports inactifs. Ecclésiaste 7:23 . Mention élogieuse des conseils qui précèdent de la demande de l'auteur d'examiner tout, et surtout,

Ecclésiaste 7:26 . Ecclésiaste 7:1 . La méchanceté et l'ignorance. Ecclésiaste 8:1 à Ecclésiaste 8:2 . 2ème preuve. Jugements anticipés ou erronés.

Ecclésiaste 8:9 . Ecclésiaste 8:1 . Ce péché restera impuni, parce qu'il en est ainsi dans ce monde. Ecclésiaste 9:15 . Ecclésiaste 9:2 . Que la vie est préférable à la mort.

Ecclésiaste 9:7 er Corollaire. Les conforts terrestres ne sont pas de nature criminelle.

Ecclésiaste 9:10 . 2e corollaire. Un bon usage doit être fait de nos facultés.

Ecclésiaste 9:11 . 3ème preuve. Des jugements apparemment justes, mais vraiment faux.

Ecclésiaste 9:16 , &c. 4ème preuve. Peu de considération accordée à la sagesse.

Ecclésiaste 9:16 . Ecclésiaste 9:1 . Les services passés sont oubliés. Ecclésiaste 9:10 à Ecclésiaste 10:17 . Ecclésiaste 10:2 . La moindre faute est relevée.

Ecclésiaste 10:5 . Ecclésiaste 10:3 . La faveur obtient ce qui est dû à la valeur.

Ecclésiaste 10:20 . Une mise en garde pour éviter l'abus des remarques qui précèdent.

INFERENCES PRATIQUES. Ecclésiaste 11:1 à Ecclésiaste 4:1 . Dès la première proposition. Il faut donner aux biens terrestres cette stabilité dont ils sont seuls capables.

5, 6. 2. Des première et deuxième propositions : Nous devons, dans notre conduite, nous conformer au dessein de la Providence à notre égard, et laisser le succès à Dieu. Ecclésiaste 12:7 ; Ecclésiaste 8:3 . Des trois propositions ; mais surtout du troisième : Nous devons chercher le bonheur au-delà de la tombe.

9.-12. Mention élogieuse du travail, de plusieurs considérations.
13, 14. Conclusion de l'ensemble.
Cette proposition est donc appuyée par quatre preuves : Mais il faut remarquer que, bien que la raison spéciale qui est ici annexée à la proposition, à savoir. que les hommes ne se soucient pas de l'avenir, c'est le principal pour démontrer le point principal ; pourtant l'auteur ne s'en tient pas assez à cette raison pour ne rien mentionner au cours de l'argumentation que ce qui s'y rapporte. Il se tient près de la proposition, mais se permet la liberté d'apporter plusieurs détails pour faire ses preuves, qui n'ont aucun égard à cette raison spéciale. La première preuve est tirée de la préférence malavisée donnée par les hommes à certaines choses sur d'autres, soit par préjugé, soit par dépravation.

Ici, notre auteur use d'un art très-remarquable pour indiquer les particularités dont doit consister sa preuve. Car, au lieu de mentionner explicitement ces fausses opinions, il se contente de montrer qu'elles sont fausses. A cet effet, il allègue le jugement des sages sur plusieurs sujets, au sujet desquels les sentiments des ignorants sont trop connus pour avoir besoin d'être expressément décrits : Car la simple mention du sujet suffit à nous rappeler ce que le la plupart des hommes y pensent. Ainsi, pour avoir les arguments de Salomon en détail, nous devons fournir sur chaque article ce qui est connu pour être l'opinion dominante parmi ceux qui ne savent pas ce qui est bon pour l'homme parmi les vivants tous les jours de sa vie vaine, chaque fois que l'auteur fait ne pas le mentionner dans des mots exprès. Voir surEcclésiaste 6:8 .

RÉFLEXIONS. — 1° Le mal remarqué au début du chapitre n'est pas particulier à un lieu ou à une époque ; c'est encore courant sous le soleil, et un chagrin pour tout observateur attentif. Béni soit Dieu car dans le ciel il n'y a pas de mal, et donc pas de motif de lamentation !

1. La personne décrite est un homme riche et cupide. Dieu lui a donné des richesses, des richesses ; tout ce qui vient de lui, et est souvent la part des plus indignes ; pourtant ceux-ci apportent l' honneur et le respect ; car, devant Mammon, les hommes s'inclinent généralement. Ajoutez à cela; une famille nombreuse, pour perpétuer son nom ; et longue vie, dans laquelle il pourrait jouir de son abondance. Bref, le cœur ne pouvait désirer plus d'avantages extérieurs que Dieu ne lui en a accordés ; mais, néanmoins, il paraît évident dans la vie de cet homme, que le confort de celui-ci ne consiste pas dans l'abondance des choses qu'il possède. Pour,

2. Il n'a pas le cœur de goûter les miséricordes qui lui sont accordées ; et alors ils sont tous vides et vains. Il n'a pas le pouvoir d'en manger ; son tempérament cupide ne se permettra pas ou ne permettra pas à sa famille les nécessités ; et, retenant aux pauvres leur part, Dieu le punit, en le laissant languir au milieu de l'abondance. Il ne peut pas faire confiance à ses plus proches parents, ou à ses propres enfants ; mais un étranger, qui s'est mis en faveur, le mange, s'en prend à lui et, après sa mort, possède sa fortune. Une vanité ceci, et une folie étonnante ; une maladie maléfique; une folie rarement guérie, et fatale au corps et à l'âme. Son âme n'est pas remplie de bien ;sa bourse est remplie d'or, ses entrepôts de magasins, mais son âme est encore vide et mal à l'aise ; il y a un vide douloureux à l'intérieur, qu'aucune de ces choses ne peut combler.

Non, il n'a rien vu de bon ; pendant tous ses jours, insensible aux miséricordes autour de lui, et incapable de savourer aucun des conforts qu'il possède. Et, comme sa vie est sans joie, sa mort est sans honneur ; il n'a pas de sépulture, ou aucune convenable à son rang : la sordidité de son caractère fait de lui un avare même de son cadavre, et de l'interdire dans sa volonté un enterrement convenable ; ou ses héritiers ont si peu d'estime pour lui, que s'ils le blottissent dans une tombe, ils ne se soucient pas de la méchanceté.

3. Mieux vaut avoir été porté du ventre de la mère à la tombe, que d'avoir vécu et mort ainsi. Car il entre avec la vanité, la naissance avortée, et s'en va dans ou dans les ténèbres sans se faire remarquer ; il est couché dans la poussière, et son nom sera couvert de ténèbres, oublié et inconnu : de plus, il n'a pas vu le soleil, ni les misères qui sont sous lui, ni rien connu des troubles de ce monde désordonné : ce a plus de repos que l'autre, n'ayant jamais gémi sous le labeur du travail, le mal de la convoitise, ou la misère du départ. Ils vont à un endroit, le lit commun de poussière, où aucune distinction ne marque l'argile putride.

2° Combien vains sont les travaux de l'anxiété !
1. Il n'y a aucune satisfaction en eux. Tout le travail de l'homme est pour sa bouche, ce qu'il mangera et ce qu'il boira, et pourtant l'appétit n'est pas rassasié ; l'avarice est insatiable, la faim revient continuellement, et l'appétit choyé est toujours avide ; ou l'âme n'est pas satisfaite ; il ne peut rien savourer de ces indulgences sensuelles.

2. Dans les jouissances de ce monde, il n'y a pas cette différence qui apparaît entre le sage et le fou, le riche et le pauvre. Car qu'est-ce que le sage a de plus que l'insensé ? quel plus grand confort dans ses possessions, ou fruit de son travail ? en ce qui concerne la satisfaction de l'appétit sensuel, ils sont de niveau : et qu'a le pauvre qui sait marcher devant les vivants ? S'il est industrieux et adroit dans ses affaires, il fait vivre lui-même et sa famille ; et dans sa sphère jouit de son peu, et y goûte autant de satisfaction que les riches dans toute leur abondance.

3. Le contentement de ce que nous avons est un bien plus grand confort que de toujours plus convoiter. Mieux vaut la vue des yeux, la portion présente devant nous, lorsque nous en jouissons, que l'errance du désir, toujours avide et insatiable ; car c'est aussi de la vanité : si les objets que nous convoitons nous étaient donnés, ils seraient encore insatisfaisants ; et les déceptions que nous aurons à rencontrer en les poursuivant seront une vexation de notre esprit.

4. Après tous nos travaux, nous devons rester simplement humains, avec toutes les infirmités de l' homme ; et bien que nous puissions atteindre toutes les richesses de l'Orient, ou l'empire du monde, il est, et doit être connu et reconnu, que c'est un homme, un pauvre ver mourant, plus léger encore dans les balances que la vanité elle-même.

5. Il n'y a pas de lutte contre Dieu ; il est plus puissant que nous : c'était la présomption de remettre en cause sa sagesse ou sa bonté, et la folie de s'opposer à sa toute-puissance. Sa volonté est la loi, à laquelle, qu'ils le veuillent ou non, même les grands, les riches, les puissants, doivent se soumettre ; et la maladie et la mort, tout au plus, les convaincront qu'ils ne sont que des hommes.
Troisièmement, écoutez donc la conclusion de l'affaire :
 1.

Les poursuites de l'homme après le bien de la créature ne le rendent que plus perplexe et le trouble. Voyant qu'il y a beaucoup de choses qui augmentent la vanité ; connaissance, richesse, pouvoir, plaisir; qu'est-ce que l'homme est le mieux ? Non, n'est-il pas plutôt le pire ? Ces choses qui lui promettaient le bonheur, démesurément recherchées, lui sont un fléau et un piège.

2. L'homme est un pauvre aveugle, et ne sait pas ce qui est pour son bien ; car qui sait ce qui est bon pour l'homme dans cette vie ? Personne d'autre que Dieu seul, qui fera ce qu'il y a de mieux ; et notre bonheur est le contentement dans ses dispensations.

3. La vie de l'homme est courte, transitoire et vaine. Les années, voire les mois, c'est trop pour le calculer ; il est compté par des jours, des jours de vanité, vides de tout bien, comme une ombre où il n'y a rien de substantiel, et se précipitant rapidement vers leur fin.

4. Il n'a aucune prévision de ce qui arrivera quand il sera parti ; quelle sera la condition de sa postérité, et comment sa substance sera-t-elle disposée ; de sorte que ses perspectives d'avenir ne lui procurent pas plus de bonheur que ses possessions présentes.

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