Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Ecclésiaste 6:8
Qu'ont les pauvres, etc. — Que reste-t-il aussi au mendiant même, qui sait marcher devant les vivants ? Le désir du sage qui travaille est sans aucun doute de se mettre plus à l'aise qu'il ne pourrait s'y attendre, en ne se donnant aucune sorte d'ennui : pourtant, quand tout est dûment considéré, il est clair, d'une part, que le la dérive ultime de toutes nos occupations est d'être pourvu du nécessaire à la vie ; qui s'exprime ainsi proverbialement : Tout le travail de l'homme est pour sa bouche ; et nous trouvons, d'autre part, que tout ce que l'homme le plus sage peut consommer, ou jouir réellement, n'est qu'en général le lot du plus misérable d'entre les hommes ; à savoir.
ceux qui sont obligés de mendier leur pain ; pourvu qu'ils se conduisent de manière à ne pas se soustraire à la bienfaisance des autres hommes. Que reste-t-il au sage plus qu'à l'ignorant ? Quoi, ou ce qui reste aussi au plus misérable qui sait marcher devant les vivants. Ainsi le sage a réellement un avantage sur l' ignorant ou le fou, qui soit n'obtient pas, soit, après l'avoir obtenu, ne jouit pas ( Ecclésiaste 6:2 .) des choses nécessaires à la vie ; mais cet avantage ne remplit pas son âme,ou satisfaire ses désirs ; car cela ne l'élève pas au-dessus du niveau de ceux qui dépendent des autres pour leur subsistance, et qui manquent rarement d'y parvenir par un comportement convenable, que le plus industrieux atteint par son travail et son application.