Éphésiens 1:3 .-Les deux premiers versets contiennent l'inscription de SaintPaul, ouintroduction, à son Épître; et de là àÉphésiens 1:14il se met à remercier Dieu pour sa grâce et sa générosité envers les Gentils ; dans lequel il expose ainsi à la fois le dessein gracieux de Dieu d'amener les Gentils dans son royaume sous le Messie, et son octroi réel sur eux de toutes sortes de bénédictions en Jésus-Christ, pour leur rétablissement complet dans ce royaume céleste, qu'il puisse y avoir rien de plus fort n'a suggéré de faire que les Ephésiens et les autres Gentils, convertis, abandonnent toute pensée de la loi mosaïque ; et ce royaume bien inférieur à lui, établi sur l'institution de la mosaïque, et adapté à un petit canton de la terre, et à une petite tribu d'hommes ; comme n'étant pas nécessaire d'être retenu sous cette institution plus spirituelle, et royaume céleste, érigé sous Jésus-Christ ; - un royaume destiné à comprendre les hommes de toutes les nations, et à s'étendre jusqu'aux limites les plus extrêmes de la terre,à la louange de sa gloire.

Béni soit le Dieu, etc. — La phrase qui nous est présentée parcourt douze versets ; une longueur de période remarquable même dans les écrits de saint Paul, qui sont souvent difficiles à comprendre pleinement à cause de cela. Sous les mots nous et nous, à cette époque, l'Apôtre inclut sans doute les Ephésiens, à qui il écrivait, — dont la plupart étaient des convertis des Gentils, — comme partageant avec lui et les chrétiens juifs leurs privilèges évangéliques ; et en commençant ainsi son épître en rendant grâces à Dieu pour ses miséricordes envers eux, il déclare aussitôt sa ferme conviction de l'appel des Gentils, et sa vive joie pour cela.

Nous avons déjà observé qu'il est fréquent avec cet apôtre d'employer les mêmes mots dans la même phrase dans un sens différent de celui dans lequel ils se trouvaient auparavant. Ainsi, le mot bénir, au début de ce verset, signifie louer ; et dans la clause suivante, faire le bien, ou « conférer une bénédiction à » : — et pour cette raison, — que les deux sont les effets d'un esprit bienveillant.

Toutes les bénédictions spirituelles se réfèrent principalement, non à des dons extraordinaires et miraculeux, mais aux grâces sanctifiantes et salvatrices de l'Esprit ; telles que la justification par la grâce, l'adoption d'enfants, l'illumination de l'Esprit, et toutes les grâces de la vie chrétienne : ce sont des bénédictions dans les cieux, εν τοις επουρανιοις, ou, dans les choses célestes, comme il devrait être rendu, plutôt que des lieux ; car ce sont des choses qui ont un rapport manifeste avec le ciel, et une tendance à nous y préparer.

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