Et pour connaître l'amour du Christ, — Il semble n'y avoir aucune raison pour laquelle nous devrions limiter l'interprétation de ce texte simplement à l'amour du Christ en appelant les Gentils. Puissions-nous bien nous rappeler, à cette occasion, tout cet amour que le Christ a déployé en rachetant ses fidèles saints, de toute nation et royaume sous les cieux, Gentils aussi bien que Juifs, de la misère finale, et les exaltant à la gloire éternelle : et ceci est si remarquable et admirable, que l'explication la plus étendue de ce texte doit certainement être la plus appropriée.

L'expression de sa connaissance supérieure ne peut pas non plus signifier simplement qu'elle dépasse la dispensation juive, qui est rarement, voire jamais, appelée connaissance ; mais elle dépasse nos conceptions les plus élevées. Par connaître, on entend notre expérience ou connaissance expérimentale ; et pour savoir ce qui dépasse la connaissance, est une figure appelée catachrèse, qui rehausse grandement la beauté de l'expression.

On a remarqué qu'il y a dans ce verset une allusion au temple ; exprimant le souhait de l'Apôtre que la fondation puisse être posée si largement et profondément, qu'une superstructure puisse être élevée, s'étendant à une longueur, une largeur et une hauteur si magnifiques, qu'elle soit adaptée pour recevoir et loger l'hôte sacré, afin qu'il puisse habitez, pour ainsi dire, sans foule dans leurs cœurs; et dans cette vue le train de pensée semble vraiment noble.

L'expression, la plénitude de Dieu, signifie « la plénitude que Dieu a l'habitude de donner » ; c'est-à-dire où il ne manque rien à personne, mais chacun est rempli au maximum de ses capacités ; — une plénitude de tous ces dons et grâces dont chacun a besoin, et qui peuvent lui être utiles ou église.

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