Épouses, soumettez-vous, etc. — Le discours de l'Apôtre sur les devoirs relatifs particuliers, est dans l'ordre naturel dans lequel les relations elles-mêmes ont commencé dans le monde, qui fut d'abord entre mari et femme ; ensuite, entre parents et enfants ; et enfin entre maîtres et serviteurs. L'Apôtre commence donc par les devoirs de la première de ces relations dans ce chapitre, et passe à ceux des parents et des enfants dans le suivant ; et il garde le même ordre dans ses exhortations à tous ceux-ci dans son épître aux Colossiens, ch.

Éphésiens 3:18 , &c. et Éphésiens 4:1 . Mais on peut observer plus loin que, dans ces deux épîtres, il insiste d'abord sur les devoirs des inférieurs, puis sur ceux des parents supérieurs dans chaque cas. Et saint Pierre procède dans le même ordre, lorsqu'il parle des devoirs des femmes et des maris, 1 Pierre 3:1 .

Les raisons de ceci peuvent probablement être, parce que les devoirs des femmes, des enfants et des domestiques, sont les plus difficiles en eux-mêmes, et les plus susceptibles d'être contestés, et pas si facilement pris en charge et respectés ; et parce que, si ces parents accomplissent fidèlement les devoirs de leur part, cela imposera une obligation plus attachante aux maris, parents et maîtres, de traiter leurs femmes, enfants et serviteurs, avec amour et tendresse, et les laisserait totalement inexcusables s'ils manquaient à leur devoir envers eux. C'est pourquoi saint Pierre, à l'endroit dont il vient d'être question, exhorte les femmes croyantes à gagner leurs maris par un esprit et une conversation convenables.

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