Commentaire de Coke sur la Sainte Bible
Ésaïe 19:11-15
Sûrement les princes de Zoan sont des fous, etc. — Sûrement les princes de Zoan sont des fous ; le plus sage des conseillers de Pharaon : le conseil est devenu brutal. Comment vous vanterez-vous auprès de Pharaon, je suis le fils du sage, le fils des rois antiques ? Ésaïe 19:13 .— Ils ont aussi séduit l'Egypte, même les chefs de ses tribus; Ésaïe 19:14 . Le Seigneur a mêlé au milieu d'eux un esprit de vertige, etc. Du 11e au 18e verset, nous avons les causes immédiates de la calamité égyptienne ; dont le premier, contenu dans le présent passage, est leur manque de conseil salutaire ; et voici, d' abord, une proposition concernant la folie des conseillers de Pharaon, dans Ésaïe 19:11 .
Deuxièmement, une réprimande de leur imprudence ; le discours étant d'abord tourné vers ces conseillers eux-mêmes, puis vers Pharaon,—au milieu d' Ésaïe 19:11 et d' Ésaïe 19:12 . Troisièmement, une confirmation de la proposition, Ésaïe 19:13 . Quatrièmement, la cause de cette imprudence et de cette bêtise, à savoir, le jugement divin, Ésaïe 19:14 . Le sens du dernier verset est qu'il devrait y avoir une telle confusion dans l'état, une telle perturbation du jugement et un manque de conseil, qu'il ne devrait y avoir aucun homme dans l'état, d'ordre politique ou sacerdotal, apte à donner honnête et salutaire conseils; ils devraient tous souffrir de la même maladie d'esprit, ch.
Ésaïe 9:14 . Le lecteur remarquera avec quelle finesse le prophète s'élève dans ce passage ; dans lequel il fait allusion à la haute antiquité du gouvernement égyptien, et leur même pour la sagesse, et reconnaît leur prétention à ces deux détails ; et en effet la force même de son exultation dépend de la véracité de celle-ci : car, quelle raison y a-t-il d'insister autant sur la puissance et la sagesse de Dieu, en détruisant le concile d'Egypte, si Pharaon et ses conseillers prétendaient seulement l'être, mais n'étaient-ils pas, sages, ni encore fils d'anciens rois ? En général, on peut dire que l'Egypte ne serait pas devenue la proie si facile de tant d'ennemis étrangers, mais par l'excessive faiblesse des Egyptiens, tant en conseil qu'en action.
Ils n'avaient pas le courage de se défendre. Ils se fiaient à leurs mercenaires grecs et autres, qui, au lieu de se défendre, étaient souvent les premiers à les trahir. Pour finir ce particulier, que l'on nous montre maintenant la moindre trace de science ou de sagesse, qui est semblable à ce pour quoi cette nation était autrefois célèbre, s'il le peut ; et s'il ne le peut pas, qu'il admette que cette prophétie est accomplie, même dans l'état actuel de l'Égypte. Voir Jambe divine. Newton et Vitringa.